Consommer avec modération
 

L’étude scientifique des effets du Soleil sur l’organisme humain est une activité relativement récente. Jusqu’au XIXe s., l’hygiénisme se résumait à quelques pratiques vagues et la médecine ne se préoccupait que peu des actions positives ou négatives de la lumière solaire.
L’équivalence Soleil = santé est apparue, à une époque où la tuberculose s’est développée avec ampleur dans les taudis urbains privés de lumière, et où la création de sanatoriums (en 1890) et de préventoriums, associant bon air et soleil, permirent d’en atténuer les ravages. Mais on a cru un peu rapidement à un Soleil uniquement bienfaiteur. La montée, puis la généralisation de la mode du bronzage intense a eu pour conséquence à moyen terme le développement des mélanomes, ou cancers de la peau, qui a fait évoluer la religion vacancière du “ tout soleil ” vers un usage plus maîtrisé de l’exposition solaire.

Les biorythmes

L’alternance des nuits et des jours, ce rythme imposé par la rotation de la Terre sur elle-même dans sa course autour du Soleil, synchronise l’horloge interne des êtres vivants. Chez l’homme et les autres mammifères, cette horloge règle les cycles hormonaux ou encore le cycle veille/sommeil.
Elle est formée par un petit ensemble de neurones situés dans l’hypothalamus. Fonctionnant de façon automne, elle est néanmoins régulièrement remise à l’heure par le signal lumineux “ Nuit/Jour ” grâce à des cellules photosensibles de la rétine, différentes de celles qui nous servent à voir.
Ce système photorécepteur rétinien, composé de pigments et dont le seuil de sensibilité correspond à la lumière crépusculaire, doit également moduler de nombreux phénomènes physiologiques et comportementaux comme l’humeur et la performance. C’est lui qui règle le réflexe pupillaire (ouverture/fermeture) qui nous permet de nous adapter aux fortes luminosités.

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