Exposition Jules Verne Exposition Jules VerneExposition Jules Verne Exposition Jules VerneExposition Jules Verne
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Grand explorateur des espaces océaniques, Jacques Rougerie mène depuis de nombreuses années des recherches sur les interactions entre l'homme et son environnement marin. Entouré d'une équipe pluridisciplinaire — architectes, designers, ingénieurs, biologistes, journalistes — ce bâtisseur de verre et d'aluminium élabore des vaisseaux futuristes et des maisons sous-marines (pour les beaux yeux de Galatée). Notamment inspirées par la bionique, la passerelle qui unit les formes vivantes aux formes construites, ses créations s'inscrivent, en outre, dans une perspective de réconciliation de l'homme avec son milieu originel, avec comme philosophie nécessaire et incontournable, la préservation du milieu naturel. Rencontre avec un ami de la planète bleue.

Est-ce Jules Verne qui vous a guidé vers la mer ?

Jacques Rougerie : Adolescent, j'ai très vite été attiré par l'imaginaire de Jules Verne qui a su romancer le génie créatif de l'homme et son besoin d'aventure. Puis j'ai vécu au rythme de la Calypso et de celui qui allait devenir, pour toute une génération, un demi-dieu des océans, Jacques-Yves Cousteau.

La mer, si chère à Verne, est-elle encore un "nouveau continent" à découvrir ?


J. R. : Complètement ! Nous n'en sommes qu'aux balbutiements de la découverte des espaces océaniques et des mécanismes marins, que ce soit les grands courants, la biologie, les micro-organismes, la pharmacologie, etc. Nous connaissons les grands principes, mais beaucoup de travail reste à accomplir. C'est d'ailleurs pour en savoir plus qu'avec Jacques Piccard — l'homme le plus profond du monde qui a atteint -10 916 mètres dans la fosse des Mariannes — nous avions pensé à développer un projet pour étudier le Gulf Stream. Lui-même y avait effectué une plongée-dérive d'un mois en juillet 1969 avec le mésoscaphe Ben Franklin. En 1976 j'avais dessiné un sous-marin, pour y retourner et explorer à grande profondeur la dorsale médio-atlantique. Un projet très vernien d'ailleurs dans lequel une dizaine de scientifiques pouvait vivre à 4 500 m de profondeur pendant plus d'un mois en dérive lente, pour y étudier notamment les sources hydrothermales...

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© Jacques Rougerie

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Mini-refuge sous-marin préssurisé servant de base d'observation ou de paliers de décompression. © Jacques Rougerie