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Étude des objets métalliques

Nous sommes là pour retrouver l'homme derrière les objets…

L'étude des mobiliers métalliques peut se faire à partir de l'extrême fin de la période dite du néolithique, du 3ème millénaire à peu près avant notre ère dans nos régions, de manière un peu antérieure en Europe centrale et au Moyen Orient.

Il va falloir procéder tout d'abord à un tri pour séparer les matériaux d'alliage cuivre et de fer, voire de plomb, d'argent, d'or suivant ce qui arrive, et les objets suivant leur forme, suivant leurs usages.

Les centaines, voire les milliers d'années d'enfouissement ont conduit à une modification physique et chimique du matériau.

Face à la corrosion, le meilleur moyen d'accès à l'information archéologique sera la restauration des objets.

A savoir : la suppression mécanique par utilisation d'un micro-tour ou par projection de poudre, qu'on appelle sablage des objets, afin de retirer les couches de corrosion qui sont venues masquer la surface ancienne.

L'état de surface de l'objet, les assemblages opérés, des décors éventuels sur les objets : c'est un ensemble d'informations qu'on ne pourra avoir qu'après la restauration, ou qu'avec la restauration.

Cependant, il n'est pas toujours possible d'y recourir. On peut donc utiliser d'autres techniques.

La radiographie est une lecture de l'objet, une sorte de photographie de la densité métallique.

A partir du tri des objets, nous pourrons procéder au renseignement d'une base de données sur laquelle va être compilé un maximum de renseignements concernant les objets : leur matériau, leurs dimensions, leur nombre.

L'intérêt d'une spécialité est de croiser ses propres données avec celles d'autres collègues et d'obtenir des faisceaux d'idées, des faisceaux d'analyse utilisables à l'échelle du site.

Au final, le travail de l'archéologue, quelque soit sa discipline, est de travailler à restituer la vie d'autrefois, aussi bien dans ses aspects économiques - donc la production, la consommation des objets.

Nous sommes là pour retrouver l'homme derrière les objets sur lesquels nous travaillons.