Schizophrénie

Bonjour,

Un de vos proches souffre de problèmes psychiatriques qui empirent du fait qu’il a arrêté son traitement. Vous souhaitez savoir ce que vous pouvez faire et notamment, si un internement sans consentement est possible.

A titre d’information générale, nous vous proposons la FAQ que nous avons élaborée avec notre partenaire le Psycom (organisme public d'information, de formation et de lutte contre la stigmatisation en santé mentale) :  Je cherche de l’aide pour faire face à une situation d’urgence psychiatrique.
http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/questions-sante/questions-frequentes/je-cherche-de-laide-pour-faire-face-a-une-situation-durgence-psychiatrique/

Nous attirons plus particulièrement votre attention sur le paragraphe :

Que faire en cas d’urgence psychiatrique ?Les personnes ou services ressources à contacter sont : - le médecin traitant de la personne- les pompiers (18), le Samu (15), la police (17), le numéro d’urgence pour personnes sourdes et malentendantes (114, fax ou SMS).Il est aussi conseillé de se rendre :- dans le service psychiatrique de l’hôpital le plus proche.La liste en est donnée dans la rubrique « Santé mentale » du portail Hopital.fr, site réalisé par la Fédération hospitalière de France :http://www.hopital.fr/Espace-Sante-mentale/- dans le service des urgences de l’hôpital le plus proche, dont la liste est également sur le site Hopital.fr : www.hopital.fr

Etant donné la situation, vous pouvez peut-être contacter le médecin qui prescrit le traitement de votre proche afin de lui soumettre la situation et d’avoir des informations plus précises sur ce que vous pouvez faire pour aider la personne malade.

Concernant l’hospitalisation sans consentement, le Psycom propose une brochure qui vous permettra d’avoir des informations : Le tiers et les soins psychiatriques sans consentement

Lorsqu’une personne n’est pas en mesure de consentir à des soins psychiatriques dont elle a besoin, un parent ou un proche peut établir une demande de soins en sa faveur par sollicitation d’un médecin. Cette personne devient alors « le tiers ». Ce statut permet d’avoir des droits pour être informé-e de l’évolution de la mesure dont bénéficie la personne malade et également de faire respecter au mieux ses libertés individuelles.
[…]
Le dispositif pose le principe du consentement aux soins des personnes atteintes de troubles mentaux, énonce l’exception des soins sans consentement et définit ses modalités d’application. Dans ce cas, c’est plus l’absence de soins qui crée préjudice au patient que leur mise en œuvre sans son consentement. (p.3) […]
Qui est le tiers ?
Le tiers est la personne qui formule la demande de soins.
Le tiers peut être :
• Un membre de la famille du patient ;
• Une personne justifiant de relations avec le patient antérieures à la demande de soins qui lui donnent qualité pour agir dans l’intérêt de celui-ci.
Les personnels soignants exerçant dans l’établissement d’accueil ne peuvent pas agir comme tiers.
Un ami peut-il être tiers ?
Oui, si cette personne peut attester de relations avec le patient antérieures à la demande de soins. (p.4) 

http://www.psycom.org/file/download/35738/665707/file/Le_tiers_et_les_soins_V2_09-19_WEB.pdf

En tant que documentalistes, nous ne pouvons aller plus loin dans notre réponse. Nous espérons cependant que ces éléments d’information vous seront utiles pour aider votre proche dans la souffrance.

Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé.

L’Equipe des documentalistes de Questions-santé,Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.Service Questions-santé

NB : Nous vous remercions d'avoir autorisé la publication de votre question. Vous pourrez la retrouver dans les pages de la Cité de la santé  (les questions-réponses sont classées par dates)