Les niveaux de preuve
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“Je ne crois que ce que je vois”. Cette maxime attribuée à Thomas d’Aquin au 13ème siècle a longtemps été le niveau ultime de la preuve. Depuis, les choses ont beaucoup évolué, et on sait que nos yeux, notre cerveau, notre raison, peuvent nous tromper. 

Mais alors, que me faut-il pour être convaincu de quelque chose ? Cela va dépendre de l’affirmation qui est avancée.  

Si mon voisin me dit qu’il a vu une grenouille dans son jardin, je peux probablement me fier à lui. S'il me dit qu’il a vu une licorne, il va me falloir plus que son simple témoignage. 

“Des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires”. Cette phrase du physicien Carl Sagan (inspirée d’une maxime de David Hume) résume parfaitement la situation et pose la nécessité d’une hiérarchie des preuves. 

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L'art du doute ou Comment s'affranchir du prêt-à-penser

Henri Broch, Book-e-book, 2008, 68 p.
Dans la multitude des informations qui nous assaillent tous les jours, la Zététique nous permet à la fois de faire le tri et de nous faire une opinion. C'est l'enjeu de nos sociétés : peut-on encore se faire une opinion personnelle ou devons-nous accepter toutes faites les idées des autres ?

La démocratie des crédules

Gérald Bronner, PUF, 2013, 343 p.
L'auteur décortique les mécanismes des croyances contemporaines fondées sur la crédulité des gens tels les mythes du complot, les faits imaginaires, inventés qui se diffusent dans l'espace public et qui parfois tendent à infléchir les décisions des politiques.

Date de création : janvier 2021 / Mise à jour : août 2023.