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Les "robots-chirurgiens"
existent déjà ! Par exemple Caspar, premier robot européen utilisé en chirurgie
osseuse, fore des trous dans l'os pour poser des prothèses de hanche ou
de genou, le tout avec une précision d'un dixième de millimètre ! Cette
haute précision permet, entre autres, de limiter les risques éventuels de
fissure. Aujourd'hui en France seuls quelques hôpitaux sont équipés de tels
robots mais leur avenir est prometteur. Leur avantage sur la main humaine
? Les pinces qui terminent leurs bras articulés ne peuvent pas trembler
; elles sont capables d'effectuer des mouvements que la main humaine ne
peut pas effectuer ; leur précision est très grande (en dessous du millimètre).
Associés à des techniques d'imagerie médicale de plus en plus perfectionnées,
ces robots permettent, par exemple, des opérations cardiaques chez les bébés
sans ouvrir le thorax ou, dans un autre domaine, l'ablation totale d'une
tumeur cérébrale, grâce à une localisation extrêmement précise des contours
de cette tumeur. La plupart de ces robots ne sont pas encore totalement
autonomes. Ils sont manipulés et contrôlés à distance par le chirurgien,
via une télécommande et un ordinateur. |
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