4. Aujourd'hui, en industrie, les robots ont remplacé la main de l'homme dans de nombreuses tâches. Les verra-t-on un jour remplacer les mains des chirurgiens ?  
Les "robots-chirurgiens" existent déjà ! Par exemple Caspar, premier robot européen utilisé en chirurgie osseuse, fore des trous dans l'os pour poser des prothèses de hanche ou de genou, le tout avec une précision d'un dixième de millimètre ! Cette haute précision permet, entre autres, de limiter les risques éventuels de fissure. Aujourd'hui en France seuls quelques hôpitaux sont équipés de tels robots mais leur avenir est prometteur. Leur avantage sur la main humaine ? Les pinces qui terminent leurs bras articulés ne peuvent pas trembler ; elles sont capables d'effectuer des mouvements que la main humaine ne peut pas effectuer ; leur précision est très grande (en dessous du millimètre). Associés à des techniques d'imagerie médicale de plus en plus perfectionnées, ces robots permettent, par exemple, des opérations cardiaques chez les bébés sans ouvrir le thorax ou, dans un autre domaine, l'ablation totale d'une tumeur cérébrale, grâce à une localisation extrêmement précise des contours de cette tumeur. La plupart de ces robots ne sont pas encore totalement autonomes. Ils sont manipulés et contrôlés à distance par le chirurgien, via une télécommande et un ordinateur.  
© CVC pour Cité des Sciences et de l'Industrie, novembre 2001