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Les connaissances sur ce
sujet sont encore floues. Classiquement, on attribue à l'hémisphère
cérébral droit les facultés artistiques, émotionnelles, et intuitives.
Un artiste développerait dans ce cas principalement le côté droit
de son cerveau, et l'on pourrait s'attendre à ce que cette zone soit
particulièrement développée.
En réalité, les cerveaux d'un peintre ou d'un sculpteur ne possèdent
pas vraiment de trait commun caractéristique. Cependant, certaines
zones cérébrales sont indéniablement capitales pour
toute activité artistique, et leur altération peut handicaper la personne
touchée pour les pratiquer. Le lobe frontal - la zone la plus antérieure
du cerveau - intervient notamment dans l'organisation et la structuration
du travail. Pour un peintre par exemple, les zones de la perception
visuelle jouent également un rôle majeur, pour le choix des couleurs
par exemple.
De plus, quand le cerveau d'un artiste est abîmé, même au niveau d'une
zone qui paraît peu impliquée, le style de sa création se modifie.
La production artistique dépendrait donc en grande partie du fonctionnement
des neurones.
Romantiques déçus, consolez-vous : l'art a ses secrets que la science
ne connaît -encore -pas ! |
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