Sans la relation à autrui, on n'est personne.
C'est dans cette interaction que se constitue le moi.
Pour l'autiste, l'autre n'existe pas. Dès la petite enfance, il présente des anomalies du comportement, notamment les signaux destinés à entrer en contact avec autrui, gestes et langage, ne s'adressent à personne. Trouble sévère et précoce du développement global de l'individu, l'autisme ne peut plus être considéré comme une affection purement psychologique. Il y a tout lieu de croire que cette pathologie est liée à des anomalies du développement du cerveau. Les recherches menées actuellement s'attachent à caractériser ces anomalies : celles de la structure et du fonctionnement du cerveau, au moyen de l'imagerie cérébrale ; celles impliquant des gènes en interaction avec l'environnement.

"L'autisme, un monde à part" | extrait audio | 2'30