Le vivant fut
longtemps pensé de manière fragmentée. Des philosophes comme Descartes
séparaient corps et esprit. Les savants analysaient le corps en
le morcelant. Cette approche de la motricité donna le jour aux automates,
êtres mécaniques aux mouvements rigides et répétitifs.
Les robots,
leurs successeurs, sont aujourd'hui capables d'une certaine autonomie
de mouvement. Scientifiques et ingénieurs travaillent à leur locomotion,
leur insufflant grâce à l'informatique la capacité d'interagir avec
leur environnement.
La vie artificielle a maintenant acquis des qualités d'adaptabilité.
Ainsi dotée d'une certaine intelligence du corps, la machine se
rapproche pas à pas de son modèle, l'être vivant.
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