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Bibliographie d’André Franquin
Citation
de Franquin sur son premier dessin :
"C’est en lisant des histoires américaines
que j’ai appris à dessiner comme à peu
près tous les gars de ma génération. Peut-être
aussi que ma vocation a été déterminée
par un tableau noir. Un oncle m’avait offert un de ces
tableaux d’écolier, une planche noire supportée
par un trépied. Il s’est fait que mon père
a été frappé par un gribouillage que j’y
avais inscrit, un dessin à la craie représentant
un chien qui respirait une fleur.
Mon père trouvait le dessin si beau qu’il est
allé avec le tableau noir chez un ami photographe et
qu’il l’a fait reproduire. Quand vous avez cinq
ans et qu’on prend au sérieux votre œuvre
au point d’en faire une photo, ça vous fait un
certain effet."
3 janvier 1924 : naissance d'André Franquin à Etterbeek
(Bruxelles).
1942 : école de dessin Saint-Luc à Bruxelles.
1944 : embauche au studio CBA de Liège
comme animateur de dessin animé. Il y rencontre Pierre
Culliford (alias Peyo dessinateur des “Stroumpfs”),
Maurice de Bevere (alias Morris dessinateur de “Lucky
Luke”) et Eddy Paape (qui reprendra Valhardi).
1946 : Morris introduit Franquin aux éditions Dupuis.
Il y rencontre Joseph Gillain, (alias Jijé dessinateur de “Blondin
et Cirage”, “Valhardi”, “Don Bosco” et créateur
du personnage de Fantasio).
Printemps 1946 : “Le Tank” permet à Franquin
de se tester sur “Spirou et Fantasio”. Il les reprendra définitivement
des mains de Jijé en mai.
1950 : André Franquin épouse la femme de sa vie,
Liliane.
31 janvier 1952 : “Spirou et les Héritiers” voit
naître le Marsupilami.
1955 : Yvan Delporte devient rédacteur en chef de Spirou
jusqu’en 1968.
1955-1959 : “Modeste et Pompon” font sourire les
lecteurs de “Tintin”, le grand concurrent de “Spirou”.
1957 : “Le nid du Marsupilami” installe la famille
de la petite créature dans la forêt palombienne.
28 février 1957 : première apparition de Gaston
dans “Spirou”. « J'ai créé Gaston pour me reposer,
au moment où je butais sur Spirou. »
5 décembre 1957 : de “héros sans emploi”,
Gaston devient “garçon de bureau”. Il accède à la
bande dessinée après neuf mois d'illustrations et de trou vailles
farfelues. Pour l'instant, ce sont des gags en deux bandes placées en
bas de page. Le même mois, Franquin crée le Petit Noël, un
personnage qui témoigne de sa fascination pour le monde de l'enfance. « Les
grandes personnes se prennent malheureusement trop souvent pour des adultes. »
24 septembre 1959 : Gaston vit désormais ses gags sous
la forme de demi- planches.
1961 : Gaston occupe la couverture du journal Spirou.
30 juin 1966 : Après 412 gags en demi-planches, Gaston
a droit aux pleines pages.
1968 : “Panade à Champignac” marque les adieux
de Franquin à la série “Spirou et Fantasio”. L'Âge
d'or de Gaston commence. Prunelle remplace avantageusement Fantasio. La Fiat
509 jaune à damiers, l'agent Longtarin, la nature, la vie urbaine et la
musique animent les gags. Gaston se fait aussi de vrais copains : Jules-de-chez-
Smith-en-face et Bertrand Labévue.
1970 : Lagaffe avait introduit brièvement quelques animaux
inhabituels à la rédaction. Dans les années 70, il voit
les choses en plus grand et installe une souris grise, un poisson rouge, un chat
et une mouette rieuse. « Il faut constamment amener de l'extérieur
de nouveaux personnages pour compenser la monotonie du décor unique de
la rédaction ». Franquin dessine ses premiers monstres.
1971 : Franquin multiplie les inventions de Gaston. « Lorsque
Gaston invente une machine, je l'étudie auparavant pour que le lecteur
ne puisse rien détecter qui l'em- pêche de fonctionner ».
1974 : André Franquin est le premier à recevoir
le Grand Prix d'Angoulême.
1975 : parution de “Tintin et moi”. Hergé déclare à Numa
Sadoul : « Quand je vois un Franquin, par exemple, je me dis : « Mais
comment peut-on nous comparer ? Lui, c'est un grand artiste, à côté duquel
je ne suis qu'un piètre dessinateur ». Eternelle modestie des grands
maîtres.
1975 : Franquin participe avec Yvan Delporte au scénario
d'“Isabelle” dessiné par Willy Maltaite (alias Will). Il y
ajoute une dimension magique et fantastique. Avec Yvan Delporte il rédige également
un texte qui donne naissance à “Arnest Ringard” dessiné par
Frédéric Jannin.
1977 : le “Trombone Illustré” accueille les
premières “Idées Noires”. « Une des grandes joies
du métier, c'est quand on a l'impression de découvrir quelque chose
de nouveau, ou du moins quelque chose de nouveau pour soi ». Il réalise
gracieusement des dessins liés aux problématiques des droits de
l'homme (Unicef, Amnesty International…) et de l'environnement (Greenpeace…).
1979 : publication de “Cauchemarrants”.
1982 - 1984 : atteint de dépression nerveuse, André Franquin
reste plusieurs années sans rien publier.
1986 : Franquin obtient le prix national des Arts Graphiques
en Belgique.
1987 : assisté par Luc Collin (alias Batem) pour le dessin
Michel Régnier (alias Greg) pour le scénario, il lance le Marsupilami
dans des aventures en solo.
1989 : mise au point de l'univers des Tifous pour un dessin
animé.
Décembre 1996 : Franquin fête ses 50 ans de BD avec la parution
de “Gaffe à Lagaffe”.
5 janvier 1997 : André Franquin nous quitte, l'année
du quarantième anniversaire de Gaston Lagaffe. |
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