Le Monde de Franquin
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X-1 Force miraculeuse
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Dopés jusqu'aux chromosomes ?

S'il n'y a vraisemblablement pas de gène de la performance, certains spécialistes imaginent déjà dans quelques années une espèce de banque de gènes reliés à l'expression d'un facteur qui limite l'endurance ou la résistance. Pour développer les qualités qui lui font défaut, l'athlète, au lieu de s’injecter fréquemment des hormones qui améliorent ses performances, tel l’EPO, pourrait dans le futur subir un transfert du gène responsable de la production naturelle de cette hormone, directement dans les cellules. On sait par exemple qu'un footballeur a besoin à la fois d'endurance, d'explosivité et de puissance. Après une analyse très poussée, il pourrait se renforcer dans ses points faibles et devenir une vraie machine à gagner. Un spécialiste disait qu'il ne voyait pas de raison d'augmenter la qualité technique des perches par exemple, sans chercher à augmenter celle des jambes. Et malheureusement, comme le rappelle le professeur Sandro Rusconi de l'Université de Fribourg, "l’histoire du dopage est pleine de gens assez avides pour s’emparer de techniques qui ne sont pas encore au point."

Nqs et Jrd
© D.R.
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