 |

Dès
le départ, le TGV a été étudié pour
vaincre plus facilement la résistance de l'air lorsqu'il roule
à grande vitesse. D'où sa ligne effilée. Sans elle,
il lui faudrait des moteurs beaucoup plus puissants. Aujourd'hui, on cherche
à améliorer encore cette forme. Mais, cette fois, il s'agit
surtout de réduire le bruit aérodynamique dû à
l'écoulement de l'air autour du train.
Quels remèdes anti-bruit ?
Parce que le TGV est mieux profilé que nombre de trains, son
bruit aérodynamique est moindre. Àgrande vitesse, il prend
cependant de l'ampleur et, au-delà de 300 Km/h, dépasse
même le bruit du roulement. Le problème vient surtout des
"accidents" de la silhouette du train : notamment la cavité
logeant le pantographe (le bras d'alimentation électrique) et les
bogies supportant les roues. Ils provoquent des turbulences d'air et donc
du bruit. Le remède serait de caréner ces zones. Seule difficulté
: le carénage ne doit pas gêner la ventilation des roues
qui, sinon, risquent de trop chauffer

|
 |