18 mai 1990 : à 10 h 06 : la rame 325 du TGV Atlantique affiche 515,3 Km/h au compteur. Elle vient de pulvériser le record du monde de vitesse sur rail.

26 mai 2001 : opération Sardine. Le TGV Réseau 531 avale 1 067,2 Km de Calais à Marseille, en 3 h 29, à 306,37 Km/h de moyenne. Un record d’endurance. Techniquement, le TGV a certes prouvé qu’il pouvait dépasser 300 Km/h en service commercial. Le futur TGV Est devrait d’ailleurs circuler aux alentours de 320 Km/h.

Nouvelles priorités : plus de sécurité et de confort

Mais au-delà de cette vitesse, tout augmenterait trop : le bruit, les vibrations, le coût d’entretien des rames et des voies, la consommation d’énergie, qui grimpe de moitié entre 300 Km/h et 360 Km/h… Et cela pour un gain de temps dérisoire. À titre d’exemple, en passant de 270 à 300 Km/h, les TGV Paris-Lyon n’ont économisé que 10 mn. Aujourd’hui, les priorités vont plutôt à la qualité de service, à la préservation de l’environnement ou au progrès de la sécurité.