Comment faire cohabiter sur une même ligne des trains rapides, des omnibus, des directs… sachant qu’ils peuvent se doubler en de rares endroits, et doivent respecter des distances de sécurité ? Planifier la circulation, c’est la tâche (le casse-tête !) des horairistes. Ils tracent des graphiques sur lesquels chaque train est représenté par un sillon horaire (une courbe indiquant l’heure à laquelle le train passe en chaque point du parcours). En théorie, car en pratique un incident affectant un train peut déclencher des effets en cascade sur les suivants.

Plus de sillons, plus de trains qui circulent

Aujourd’hui le réseau est chargé, or la demande de dessertes augmente. La gageure est donc de faire circuler plus de trains… en optimisant les graphiques de circulation, c’est-à-dire en traçant plus de sillons : les sillons sont une ressource à valoriser.
Beaucoup de recherches portent sur ce thème, par exemple, la création d’outils informatiques permettant la construction automatique du graphique horaire. Grâce à eux, les horairistes gagneront du temps et pourront tester plus de scénarios de circulation pour créer des sillons supplémentaires.