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Imaginez
une liaison ferroviaire voyageurs reliant Lyon et Turin en moins de 2 h
au lieu de 4 h aujourd'hui et permettant, à terme, à 7 millions de
voyageurs de se déplacer entre la France et l'Italie en toute sécurité.
Imaginez une liaison ferroviaire fret qui permettra d'acheminer, à
terme, 60 millions de tonnes par an de marchandises à travers les Alpes
dans des conditions optimales de sécurité et de respect de
l'environnement.
Imaginez un outil d'aménagement du territoire régional et européen
visant à répondre au grand défi des échanges transrégionaux et
transports transeuropéens.
Imaginez un chantier européen de construction et d'aménagement
d'environ 300 km de lignes entre Lyon et Turin, traversant les Préalpes
et les Alpes - avec d'indispensables tunnels et ouvrages d'art - pour
un coût total d'environ 15 milliards d'euros…. En 2012, ce rêve
deviendra réalité.
Depuis 1990, les collectivités territoriales et particulièrement
la Région Rhône-Alpes se sont fortement mobilisées pour ce projet
d'envergure qui contribuera à leur développement économique et au
dynamisme des échanges avec leurs voisins français, italiens et suisses.
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L'actualité du Lyon-Turin |
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Septembre 2003 - Consultations sur l’itinéraire fret
Deux consultations portant sur les études préliminaires ou sur les
avant-projets sommaires des différents tronçons ont déjà eu lieu : la
première d'octobre 1997 à janvier 1998 et la seconde de juin à juillet
2000. Les décisions ministérielles du 18 septembre 1998 et du 25
janvier 2001 ont déjà arrêté certains choix, mais ont demandé des
compléments d'études.
Le projet Lyon-Turin est destiné à la fois aux voyageurs et aux
marchandises : il comprend un tunnel de base entre la France et
l'Italie, accessible à l'ensemble des trafics, et des lignes d'accès de
chaque côté de la frontière, spécialisées ou mixtes. Alors que le tracé de la ligne à grande vitesse entre Lyon et
Chambéry est arrêté depuis mars 2002, il reste à préciser le tracé
fret. Ce volet fait l'objet d'une consultation de tous les
représentants du territoire concerné par le tracé : élus, collectivités
territoriales, organismes consulaires et socioprofessionnels, milieux
associatifs et services de l'Etat. La consultation commencée le 15
septembre s'achèvera le 1er décembre prochain.
Les itinéraires concernés par les consultations actuelles sont :
- L'itinéraire fret entre Ambérieu-en-Bugey et Saint-Jean-de-Maurienne (études préliminaires),
- Le tunnel sous la Chartreuse : itinéraire fret Saint-André-le-Gaz Sillon alpin (avant-projet sommaire)
- Le tunnel sous Belledonne : itinéraire voyageurs et fret sillon alpin Saint-Jean-de-Maurienne (études préliminaires),
- Le tunnel de base : partie commune franco-italienne Saint-Jean-de-Maurienne Bruzzolo (avant-projet sommaire).
Le coût global du projet sur la France et l'Italie s'élève à
environ 15 milliards d'euros décomposé comme suit : 6,5 milliards
d’euros pour la section française (LGV et volet fret), 6 milliards
d’euros pour le tunnel de base franco-italien et 2,5 milliards d’euros
pour la section italienne.
C’est le Préfet de Région qui dirige la consultation. Les dossiers
réalisés par Réseau Ferré de France (RFF) sont adressés aux personnes
consultées autour du 19 septembre 2003. Chaque Préfet, dans les
départements de l'Ain, de la Savoie, de l'Isère et du Rhône, organisera
une ou plusieurs réunions de présentation de ces dossiers, à partir de
la fin septembre. Chacun est invité à poser des questions. Les avis -
lettres, délibérations, ou toute autre forme - à l'initiative des
personnes consultées, devront être adressées aux Préfets de
départements avant le 1er décembre 2003. Un bilan de la consultation
sera effectué par le Préfet de Région qui le transmettra au ministre,
afin de lui permettre de prendre les décisions relatives à la poursuite
des études et des procédures réglementaires.
Voir le tracé (120 Ko)
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Les enjeux |
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Le projet de liaison ferroviaire à grande vitesse, voyageurs et
marchandises, entre la France et l'Italie, nommé Transalpine, doit
contribuer à rééquilibrer la desserte des régions d'Europe entre le
Nord et le Sud. C’est le « maillon manquant » du réseau européen à
grande vitesse Nord/Sud entre le Nord de l’Europe et l’Italie, et
Ouest/Est entre l’Espagne et l’Italie ; c’est aussi le « maillon
manquant » entre les grands corridors européens de fret nord/sud et ses
transversales pour relier l’Angleterre et l’Allemagne à la France,
l’Italie et l’Espagne. La Transalpine contribuera aussi au maillage des
trois principaux pôles urbains de Rhône Alpes (Lyon, St-Etienne et
Grenoble) de l’aéroport et des vallées alpines ; elle participera
également au développement de la plate-forme intermodale de Saint
Exupéry.
En outre face à la saturation du trafic poids lourds (induisant
bruit, pollution directe, effet de serre), et à la vetusté du réseau
ferroviaire actuel dans les Alpes, et pour répondre aux exigences de
sécurité devenues cruciales depuis l’accident du tunnel du Mont-Blanc
de mars 1999, la Transalpine est une nécessité. N’oublions pas que les
vallées alpines de France et d’Italie constituent des sites naturels de
qualité exceptionnelle pour l’ Europe mais aussi très fragiles.
Il s’agit dès lors de créer les conditions de développement du fret
ferroviaire, d’inventer des modes de transports ferroviaires plus
compétitifs et plus sûrs, de développer l’interopérabilité… Malgré un contexte global favorable à la technique ferroviaire
moins polluante et plus sûre, les parts de marché ferroviaires dans le
domaine du fret ont continué à s’éroder, en particulier à
l’international. L’ouverture à la concurrence européenne pour le fret
international au 15 mars 2003 devrait néanmoins contribuer à l’essor du
fret ferroviaire, comme cela a été constaté dans d’autres pays.
Offrir davantage de qualité (vitesse, fiabilité, confort des
marchandises) à un moindre coût, tel est l’un des enjeux principaux de
ce projet. Ces progrès passent par la mise en œuvre de matériels
roulants plus légers, plus performants et moins chers. Des véhicules
qui devront être équipés de l’attelage automatique (permettant gains de
temps et amélioration de la sécurité) et du frein électronique
(autorisant des trains plus longs). Des recherches sont également en
cours pour généraliser la circulation, en cas de besoin, de wagons plus
lourdement chargés, ce qui est un autre facteur de gain de
productivité.
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La Transalpine, ce sera :
Des temps de parcours réduits pour les voyageurs…
• Turin - Milan en 30 mn,
• Turin - Lyon en 1 h 30,
• Turin - Paris en 3 h,
• Turin - Barcelone en 4 h,
• Turin - Londres en 5 h,
• Turin - Bruxelles en 5 h 30,
Un trafic voyageurs accéléré…
Lyon-Turin permettra à 7 millions de personnes par an de voyager rapidement entre la France et l'Italie, en toute sécurité,
Un trafic marchandises multiplié…
Lyon-Turin permettra de multiplier par 6 la capacité du transport
de marchandises (60 millions de tonnes par an) en le rendant plus
fiable et plus régulier.
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Les cartes
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Cliquez sur la carte pour l'agrandir.
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Réseaux transeuropéens et Transalpine
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L'arc sud européen : pour rééquilibrer
l'Europe au sud
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Réseaux 2002-2008
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Réseaux transeuropéens
projets de transports prioritaires
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Les moyens financiers |
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Coût global : 15 milliards d'euros
Partie française : 6,5 milliards d'euros
Partie italienne : 2 milliards d'euros
Partie internationale : 6 milliards d'euros.
Les financeurs :
Union européenne, Réseau ferré de France, Etat et pôle alpin multimodal, Région Rhône-Alpes.
Autres collectivités locales : départements de l’Ain, de l’Isère,
de la Savoie et de la Haute-Savoie, villes et agglomérations d’Annecy,
Chambéry, Grenoble et Lyon et Communauté de communes du Lac du
Bourget...
Phasage du chantier :
La participation de la Région Rhône-Alpes
Déjà 5 M€ d’engagés par la Région pour les études jusqu’en 2002. En
2003, elle financera les études restant à réaliser à hauteur de 14,8 M€
: une avance à l’Etat à valoir sur la réalisation du projet.
Les premières réalisations
Concernant les tunnel de base : les premiers travaux de galeries de
reconnaissance et descenderies sont en cours, pour un montant de 90 M€
(98M€ en autorisation de programme, 85 M€ d’engagés et 23 M€ de
réalisés à décembre 2002).
Pour la partie française : 12 M€ sont engagés, 8 M€ restent à engager pour 2003 ainsi que 8 M€ à engager pour 2004.
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Les atouts de Rhône-Alpes pour la réussite du projet :
… aujourd’hui : notre région est la 2e de France sur les
plans économique, culturel et touristique, la 8e au plan européen sur
le plan économique. Avec 5, 6 millions d’habitants, elle équivaut au
Danemark ou à la Finlande ; en termes de superficie (43 700 km2) à la
Suisse, la Belgique ou les Pays-Bas. Elle se situe à l’articulation des
régions de l’Espagne à l’Europe de l’Est via l’Italie, contribuant
potentiellement au rééquilibrage européen grâce au soutien économique
du Conseil régional. Rhône-Alpes, c’est aussi en 2003 10% des
exportations françaises, des infrastructures ferroviaires à grande
vitesse : TGV-MED, TGV-SUD/EST, un réseau TER de qualité, un aéroport
international, etc.
…demain : la poursuite de la politique du transport
collectif régional et le développement d’un réseau intercité à grande
vitesse (TER-GV), l’amélioration de la performance et de
l’accessibilité de l’aéroport international, la nécessaire connexion
des 3 grands projets nationaux et européens : le TGV RHIN-RHONE, le
Contournement Fret de Lyon et la Transalpine Lyon-Turin.
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Le calendrier
2001 : décision de réaliser la Transalpine
2003 : enquêtes d’utilité publique sur la Ligne à grande vitesse (LGV) Lyon-Chambéry et le tunnel de la Chartreuse
2003/2004 : bouclage des plans de financement
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