ETHIQUE ET LOI


La législation


En France


L'usage des techniques biométriques est encadré, depuis août 2004, par la loi " informatique et libertés " car les données biométriques sont considérées comme des données à caractère personnel. Aussi, chaque fois qu'un établissement ou une entreprise veut utiliser un système de traitement biométrique, une demande d'autorisation à la Cnil - Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés - est nécessaire. Mais lorsque le projet biométrique émane du législateur, la Cnil n'est consultée que pour avis.


A l'étranger


En Australie
Comme la plupart des pays développés qui connaissent d'importants flux migratoires, l'Australie utilise la biométrie pour contrôler ses frontières. En 1958, déjà, le Migration Act permettait à la police d'identifier toute personne placée en détention pour immigration illégale par ses empreintes digitales.

Aux Etats-Unis
Dès 1974, la biométrie apparaît dans une loi américaine, le Privacy Act. Cette loi encadre l'utilisation des données personnelles biométriques détenues par l'administration qui avait jusqu'alors tendance à éparpiller ces informations. Mais, malgré cette loi, les croisements de fichiers existent encore.
Depuis 2001, la loi Patriot Act étend les pouvoirs du gouvernement en matière de surveillance : elle facilite les contrôles d'accès et de sortie des étrangers en utilisant la biométrie pour rendre " infalsifiables " les documents d'identité.

Dans le monde
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, l'Organisation internationale de l'aviation civile s'est prononcée en faveur de l'utilisation des techniques biométriques à l'échelle mondiale pour lutter contre les actes de piraterie aérienne.