Cellules « caméléon » et cicatrisation

Au cours du développement embryonnaire de la mouche drosophile, certaines cellules sont capables de changer d’identité puis de compartiment. Ce mécanisme de plasticité cellulaire, contrôlé génétiquement, confère aux tissus la capacité de s’adapter lors de leur soudure. Cette découverte, faite par une équipe de chercheurs du CNRS et de l’université de Nice, pourrait permettre de mieux comprendre le phénomène de cicatrisation. La photo représente un embryon de drosophile en cours de fermeture dorsale. La région en couleur est la zone de soudure de l’épiderme. Les cellules caméléon se trouvent à la jonction de deux compartiments, celui d’origine (en vert) et celui de destination (en rouge).
Source : CNRS, 8 juin 2010
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