Etudier la porte d’entrée des virus chez les végétaux

Des chercheurs du Laboratoire de biogénèse membranaire* ont étudié, dans une cellule d’épiderme de feuille de tabac, la distribution de la rémorine, une protéine collée à la surface interne de la membrane. Pour cela, ils l’ont rendue fluorescente. Résultat : la rémorine s’accumule dans de minuscules régions (points lumineux) dont la composition en lipides est différente de celle du reste de la membrane. De telles régions sont connues dans les cellules animales pour offrir une porte d’entrée aux virus, mais chez les plantes, elles commencent tout juste à être explorées.
* (LMB) Unité CNRS / Université Bordeaux-II.
Source : Journal du CNRS n° 239 (décembre 2009).
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