On sait depuis longtemps que des perturbations électriques et magnétiques peuvent apparaître pendant et après les séismes, ainsi que quelques heures avant. Ces phénomènes sont cependant mal connus, faute de mesures. En étudiant de manière systématique les perturbations ionosphériques associées aux phénomènes géophysiques naturels (tremblements de terre, éruptions volcaniques, raz de marée…), le satellite français Demeter, lancé le 29 juin, devrait pouvoir combler cette lacune. Peut-être permettra-t-il, à terme, la mise au point d’une méthode de prévision des séismes.