Moins d’enfants atteints de trisomie 21

Les dépistages prénataux ouvrent de nouvelles perspectives : celles de pouvoir éviter, par une interruption médicale de grossesse, la naissance d’enfants souffrant d’un handicap sévère (en France, les anomalies congénitales graves représentent environ 1% des naissances). Ainsi, à Paris, le nombre de naissances d’enfants atteints de trisomie 21 a diminué de 3% par an entre 1983 et 2000 et s’est stabilisé autour de 7 naissances pour 10 000 depuis 2001 (source : Catherine de Vigan et al, BEH 28-29, Registre des malformations congénitales, 8 juillet 2008). Parallèlement, le nombre de foetus atteints de trisomie 21 continue d’augmenter, en moyenne de 5% par an, un phénomène qui peut notamment s’expliquer par l’élévation importante de l’âge maternel.