Observée ici grâce à un microscope optique, une micropile en silicium de quelques millimètres carrés a été miniaturisée à l’extrême par Steve Arscott et son équipe, de l’Institut d’électronique de microélectronique et de nanotechnlologie (IEMN) de Villeneuve-d’Ascq. Connue depuis 1839, la micropile à combustible permet de fabriquer de l’électricité grâce à l’oxydation d’un combustible qui coule dans des canaux. Ici, il s’agit de méthanol et les microcanaux ne font que 50 micromètres de large ! Résultat : c’est l’une des plus performantes micropiles au monde. D’ici quelques années, ce petit bijou rechargeable d’une durée de vie quasiment infinie pourrait remplacer la batterie actuelle des baladeurs et autres téléphones portables.
Source : Journal du CNRS n°230