En mesurant le rapport uranium/thorium contenu dans les stalactites qui recouvrent les peintures de la grotte El Castillo en Espagne, Alistair Pike et ses collaborateurs ont obtenu une datation bien plus fiable que celle basée sur le carbone 14… et un âge record pour l’un de ces disques rouges peints il y a au moins 40800 ans. À ce moment-là, les hommes modernes venaient juste d’arriver dans une Europe alors peuplée de Néandertaliens ; ce qui, contrairement à ce qu’on pensait jusqu’ici, fait de nos cousins disparus des artistes rupestres plausibles.