Privilégier l’orientation vers des structures de soins ou de prévention

Dans une circulaire de juin 1999, le ministère de la Justice recommandait aux procureurs de privilégier l’orientation des usagers de drogues vers des structures de soins ou de prévention, plutôt que de les incarcérer. Un discours qui, dans la pratique, n’est pas entendu par tous les tribunaux, si bien que les sanctions encourues par les usagers ne sont pas les mêmes dans tout l’Hexagone, même si l’incarcération pour simple usage de stupéfiants reste exceptionnelle.