Transmettre un handicap, c’est possible aux États-Unis

3% des cliniques américaines pratiquant le diagnostic préimplantatoire (DPI) l’ont déjà utilisé pour transmettre un handicap (nanisme, surdité) à la demande de parents soucieux que leur descendance reste dans « leur monde » (Source : S. Baruch et al., Fertility and Sterility, septembre 2006). Par ailleurs, 42% de ces cliniques ont déjà pratiqué un DPI pour sélectionner le sexe de l’enfant sans raison médicale et 24% pour faire naître un enfant compatible d’un point de vue immunologique avec un proche gravement malade. En France, la transmission d’un handicap et la sélection du sexe de l’enfant sans raison médicale ne sont pas autorisées.