Le « suivi longitudinal » des athlètes – dont l'objectif est avant tout d'éviter, par une surveillance médicale renforcée, que le sportif mette sa santé en danger – implique une série d'examens (examen clinique complet, prélèvements biologiques, échocardiographie, etc.) entre une et trois fois par an. Si de plus en plus de sportifs de haut niveau bénéficient de ce suivi (58% en 2001, 72% en 2002, 83% en 2003), deux écueils restent à éviter : sous couvert d'une surveillance accrue, imposer à l'organisme du sportif une augmentation inconsidérée de ses performances ; tricher avec le « patient-sportif » en détournant ce suivi à des fins de contrôle antidopage.