Des preuves de bonne santé pour les assurances

La Déclaration internationale sur les données génétiques humaines adoptée par l’Unesco en 2003 affirme que les tests prédictifs ne devraient pas être rendus accessibles aux employeurs, aux compagnies d’assurance ou aux établissements d’enseignement. Toutefois, en Suisse et aux Pays-Bas, les assureurs peuvent utiliser ces tests pour une assurance vie dépassant un certain montant. De même, au Royaume-Uni, le gouvernement a autorisé les assureurs à demander les résultats du test de la maladie de Huntington au moment de l’évaluation de la couverture pour l’assurance vie. En France, l’utilisation de ces tests par les assurances est interdite à ce jour. Le Congrès américain a, pour sa part, voté une loi en 2008, baptisée GINA, empêchant les compagnies d’assurance d’ajuster le montant des cotisations de leurs clients sur la base d’informations génétiques.