Des preuves chez l'animal

En avril 2014, une étude pilotée par l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (ENS Lyon/CNRS/université Lyon-1), parue dans le journal de la Fédération des sociétés américaines de biologie expérimentale, a démontré que le bisphénol A (BPA) n’affecte pas seulement la reproduction, mais également d’autres fonctions. Menée sur des poissons-zèbres, l’étude a montré que le BPA agissait fortement sur un récepteur de l’oreille interne, pouvant affecter l’audition et l’équilibre. Ces travaux posent toutefois la question de la transposabilité des résultats de l’animal à l’Homme.