À la recherche d’une nouvelle Terre

Les scientifiques s’intéressent beaucoup aux exoplanètes situées dans la zone d’habitabilité de leur étoile, où l’eau peut exister sous forme liquide.

Parmi toutes les exoplanètes découvertes à ce jour, une dizaine suscitent un intérêt considérable. Leur particularité ? Être rocheuses, d’une taille de quelques diamètres terrestres et être en orbite dans la zone d’habitabilité de leur étoile. C’est-à-dire dans la zone où la température permet l’existence de l’eau sous forme liquide, élément considéré comme indispensable au développement de la vie.

La position de la zone d’habitabilité dépend en grande partie de l’énergie rayonnée par l’étoile. Les méthodes indirectes d’observation, même combinées, ne donnent que peu de paramètres : la distance à l’étoile, la taille et la masse de la planète. On en déduit sa densité et, par ricochet, si elle est rocheuse ou gazeuse.

De bien minces indices pour savoir si la planète en zone habitable... est habitée ! L’analyse, par spectroscopie, de l’atmosphère des exoplanètes fournit des renseignements plus précis. Les exobiologistes cherchent à définir des traceurs simples à mettre en évidence : par exemple, l’observation simultanée de dioxyde de carbone, d’eau et d’ozone pourrait être la signature de la présence de vie. Sommes-nous seuls dans l’Univers ? La réponse n’est pas pour tout de suite !

Le paradoxe de Fermi

« S’il existe des civilisations extra-terrestres, pourquoi ne les a-t-on pas encore rencontrées ? » Pour lever ce paradoxe, formulé par le physicien Enrico Fermi en 1950, plusieurs réponses ont été proposées : la vie, ou la vie sous forme avancée, est très rare ; des civilisations extra-terrestres avancées existent, mais elles n’ont pas encore eu le temps de communiquer avec nous ; ou bien elles sont déjà là sans que nous le sachions ! (elles nous observent ou ne veulent pas interférer avec notre histoire.)