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L’avatar est le personnage virtuel que le joueur contrôle dans les jeux vidéo ; il est une marionnette de pixels et de polygones permettant de s’immerger dans un jeu vidéo. Cet alter ego numérique peut prendre de multiples formes. Qu’il soit prédéfini par les créateurs du jeu pour correspondre à un univers ou bien généré par le joueur par l’entremise d’un outil de création, il permet de vivre une aventure et d’interagir avec un univers virtuel.

Bien entendu, ces avatars se doivent d’être suffisamment attractifs pour donner envie de les contrôler et de vivre leur destin virtuel. C’est pourquoi l’industrie du jeu vidéo n’a eu de cesse de peaufiner ces pantins numériques : les quelques pixels presque abstraits des débuts ont laissé la place à des personnages charismatiques dont le réalisme peut être saisissant ; certains sont d’ailleurs devenus de véritables icônes culturelles. 

Mais au-delà de l’aspect esthétique, ce qui caractérise ces avatars vidéoludiques c’est leur capacité à accueillir une part de nous-même qui fait leur force. Grâce à ces personnages, le joueur peut affronter par procuration mille et un danger, expérimenter sans risque et agir à l’inverse de ce que l’on ferait dans la réalité ou bien se créer une identité virtuelle sans limite d’apparence ou de genre. 

Mais si le joueur contrôle l’avatar, ce dernier a-t-il en retour une influence sur le joueur ? Y’a-t-il une limite à ce que le joueur peut incarner dans un jeu ?

La nouvelle thématique déployée dans l’e-LAB propose au visiteur de se glisser dans plusieurs alter egos numériques, pour s’essayer à d’autres vies virtuelles ; l’occasion d’expérimenter et d’amener une réflexion sur la part de soi que chaque joueur instille dans un avatar pour lui donner un peu de vie, une façon de créer une autre vie en jeu.