Depuis quelques années déjà existe la pompe à insuline. Ce petit appareil portable doté de systèmes électroniques divers et d'une carte à puce sait délivrer la juste dose d'insuline, les besoins variant d'un patient à l'autre et, pour chaque patient, au cours de la journée. En octobre 2000, pour la première fois au monde, un pancréas artificiel a été implanté chez un diabétique à Montpellier. Mais attention, ce pancréas artificiel n'est pas une "glande de remplacement" qui produirait directement de l'insuline, comme un pancréas (glande située derrière l'estomac) en bon état de marche ! Il s'agit en fait pour l'instant d'un dispositif en "deux morceaux" :

• un réservoir à insuline doté d'un dispositif de pompage (2 cm d'épaisseur et 12 cm de largeur), implanté dans l'abdomen du patient et rempli environ tous les 3 mois par une simple piqûre sous la peau (le patient peut le faire lui-même)
  
  
• un détecteur, implanté dans une veine, mesurant en continu le taux de sucre dans le sang.

Aujourd'hui le détecteur n'est pas relié à la pompe mais le système "en boucle fermée" où le débit de la pompe est contrôlé par le biocapteur a déjà été testé avec succès chez des animaux rendus diabétiques.