Les fortes contraintes naturelles ont des répercussions sur l'importance des aménagements et leur coût.

Document 1 : l'autoroute A 51 au sud de Grenoble (en 1999)

(promener le pointeur sur le croquis et sur la carte)

Document 2 : le réseau autoroutier dans la région Rhône-Alpes

Document 3 : l'autoroute de la Maurienne

Ainsi en 1997 ce sont 30 kms d’une nouvelle autoroute, celle de la Maurienne, qui sont ouverts à la circulation en direction du tunnel du Fréjus et de l’Italie. Un investissement de 8,5 milliards de francs pour 63 kms qui constituent “ le dernier chaînon autoroutier manquant entre la mer du Nord et Brindisi” pour un coût de 246 MF au km contre environ 50 MF en plaine. Alors que la pente approche les 5 %, se succèdent 8 viaducs, 9 passages inférieurs et un tunnel bidirectionnel à 3 voies de 3,6 km.

5% du budget ont été - et c’est une première en France - consacrés à l’environnement : destruction de friches industrielles, réengazonnement des carrières, protections phoniques recouvertes de demi-rondins de bois par souci d’esthétique, une quarantaine de passages sous l’autoroute pour les renards, cervidés, sangliers et batraciens...

D’après Ph. Revil, Le Monde, 14/01/1997.

(Le dernier tronçon de l'autoroute A 43 a été ouvert à la circulation le 12/07/2000 et permet une circulation "sans feu rouge" de l'Europe du Nord à l'Italie du Sud.)

 

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