artisanat :

vive la créativité !

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Rocastone
Rocastone
Détail d'une "pierre" Rocastone
Villa dans le Sud de la France. Architecte: Marc Barani. Toiture en porte à faux de 17 m entièrement revêtue de panneaux Ultra Legérs. Un sandwich high-tech.
© Demailly & Rocastone

Drone radio

Quel rapport y a-t-il entre une pierre, un drone radio et une guitare ? Ce que l'imagination des artisans peut en faire. Voici plusieurs exemples de réalisations innovantes et d'instituts dans lesquels la créativité est à l'honneur.

Une pierre venue du futur

La beauté de la pierre séduit toujours les architectes et les décorateurs, mais son poids limite les audaces des bâtiments contemporains. Rocastone, premier producteur mondial de pierre calcaire et spécialiste de la technologie de panneaux Ultra-Légers en pierre naturelle a mis au point une technologie de pointe pour réaliser des panneaux de grande surface de 3 m sur 1,5 m avec un poids de 15 kg par m2. Un matériau composite inspiré des techniques de l’aérospatiale associe une plaque en nid d’abeille d’un alliage spécifique à une peau minérale de 5 mm d’épaisseur.

Pour les artisans du bâtiment, la pierre devient facile à transporter et à découper sur place. Elle n’en conserve pas moins ses propriétés. Elle reste totalement étanche, résiste aux chocs, aux vibrations, au feu, etc. La flexibilité qu’elle acquiert en fait aussi un matériau adapté aux zones sismiques.

Un drone d'observation efficace et léger

Les innovations prennent forme à la croisée des disciplines. Pour imaginer et mettre au point le drone radio de "Vision du ciel" (entreprise artisanale située dans le sud-ouest de la France) il a fallu conjuguer les talents d’aéromodélistes, de mécaniciens, d’électroniciens et d’informaticiens.

Prise de vue par drone
Le drone radio (en Une) et ci-dessus une prise de vue d'une villa pour une étude paysagère.
© Vision du ciel

Ce drone radio commandé de 1,80 m d’envergure permettant de réaliser, en toute autonomie, des travaux d’imagerie aérienne. Quel marché pour ce drôle d’engin ? Les collectivités territoriales bien sûr, pour réaliser des relevés géographiques, mais aussi des entreprises de BTP, des architectes, des urbanistes... La bonne idée : combiner dans un objet unique des éléments standards existants, tels que le GPS, un appareil photo numérique et une caméra vidéo, et les embarquer dans un objet volant maniable, léger, téléguidable, à la croisée de l’aéromodélisme, de l’informatique et de l’imagerie. Une seule personne peut ainsi réaliser ces photos aériennes, sans monter dans un avion, et s’épargner ainsi le temps et les coûts afférents.

Doté d’une propulsion électrique, l’engin embarque un matériel radio-commandé de prises de vue photo et  vidéo ou différents outils de mesure pour effectuer des relevés selon les besoins. (Immobilier, architecture étude paysagère, cartographie de site naturel et industriel, surveillance des cultures, mesure de biomasse, évaluation des dégâts naturels, étude géologique, projet d’architecture et d’urbanisme, schéma de circulation...). En milieu urbain, rural ou industriel, le drone évolue en pilotage semi-automatique dans un rayon de 1 km autour de son pilote. Il peut aller jusqu’à une altitude de 500 m et réalise des clichés d’une résolution de 5 à 50 cm.

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