Dernières dépêches

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le 02/03/2006

vendredi 7 avril - L'Afssa conseille la poursuite des mesures de sécurité

PARIS (AFP) - L'Afssa, l'agence scientifique qui conseille le gouvernement dans sa lutte contre la grippe aviaire recommande "la poursuite et le renforcement de l'application des mesures de bio-sécurité dans l'ensemble des élevages".

Même en l'absence de nouveau foyer depuis celui apparu dans un élevage de dindes à Versailleux (Ain), fin février, l'Afssa souligne, dans un avis publié vendredi, que "l'existence de foyers dans l'avifaune sauvage augmente le risque de diffusion du virus influenza aviaire H5N1 hautement pathogène (...) avec pour conséquence une augmentation du risque de contamination des oiseaux domestiques, proportionnelle au nombre de foyers dans le milieu naturel".

Mais, souligne l'Afssa, "grâce au respect strict des mesures sanitaires réglementaires, le risque de contamination des oiseaux domestiques reste cependant limité comme en atteste l'absence de survenue de nouveaux foyers dans les élevages domestiques depuis celui apparu dans l'Ain". Toutefois "compte-tenu de l'incertitude relative au devenir de ces foyers d'influenza aviaire H5N1 hautement pathogène apparus en France dans l'avifaune sauvage et de la difficulté d'appréciation de la contamination de l'avifaune migratrice de retour d'Afrique", les experts de l'Afssa recommandent "la poursuite et le renforcement de l'application des mesures de bio-sécurité dans l'ensemble des élevages".

mercredi 5 avril - Les chats pourraient jouer un rôle “plus important“

PARIS (AFP) - Le rôle joué par les chats dans la diffusion du virus H5N1 de la grippe aviaire pourrait être "plus important" qu'on ne le pense, estiment des chercheurs néerlandais dans la revue scientifique britannique Nature à paraître jeudi.

"Les éléments disponibles, bien qu'incomplets, donnent à penser que les chats (...) pourraient jouer un rôle plus important que ce que l'on croyait jusqu'à présent dans l'épidémiologie (le cycle de diffusion, ndlr) du virus", écrivent des virologues du centre médical Erasmus à Rotterdam (Pays-Bas). Les autorités sanitaires devraient prendre davantage de précautions pour "minimiser le risque d'infection des chats" par le virus, affirme l'équipe de Thijs Kuiken et Albert Osterhaus dans cet article co-signé par un spécialiste de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Peter Roeder.

"L'état des connaissances comporte encore de graves lacunes", reconnaissent les virologues, notamment "sur le point de savoir si une transmission du virus du chat vers la volaille, vers l'homme ou vers d'autres espèces est possible".

Toutefois, l'équipe du centre Erasmus met l'accent sur de récentes données qui devraient inciter les pays atteints par l'épizootie et les organisations internationales compétentes à "prendre en compte le rôle potentiel des chats dans les recommandations officielles pour le contrôle de la diffusion du virus H5N1".

"Il est maintenant établi que les infections fatales chez les chats sont répandues dans les pays où le virus paraît être devenu endémique parmi la volaille, comme l'Indonésie, la Thaïlande et l'Irak", soulignent les auteurs de ce "commentaire".

jeudi 23 mars - Des tests israéliens confirment la présence du H5N1 à Gaza

JERUSALEM (AFP) - Des tests israéliens ont confirmé la présence dans la bande de Gaza du virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire, a indiqué mercredi un responsable israélien après une rencontre avec des experts palestiniens.

"Nous avons procédé à des tests et avons constaté que le virus H5N1 est présent dans un élevage de volailles dans la région de Netzarim", dans la bande de Gaza, a déclaré à la radio militaire Moshé Haïmowitch, le chef des services vétérinaires au ministère israélien de la Santé. Netzarim est une ancienne colonie juive proche de la ville de Gaza, évacuée par l'armée israélienne avec les autres colonies du territoire palestinien en août 2005. M. Haïmowitch est membre de la délégation israélienne qui a rencontré pour la deuxième fois en 48 heures des responsables palestiniens en soirée au terminal d'Erez, entre la bande de Gaza et Israël, en vue d'une coopération dans la lutte contre la présence du virus H5N1. Selon la radio, les deux parties - médecins, vétérinaires et experts agricoles - sont convenus à Erez que dans un premier temps Israël allait fournir en urgence aux Palestiniens un millier d'uniformes de protection contre l'épizootie ainsi que des gants jetables. "A présent, toutes les dispositions que nous avons prises en Israël pour enrayer l'épizootie doivent aussi être prises par les Palestiniens. Ils doivent abattre les volailles et établir des cordons sanitaires à dix kilomètres autour des secteurs infectés", a ajouté M. Haïmowitch.

mardi 14 mars - La Hongrie affirme avoir mis au point un vaccin contre le H5N1

BUDAPEST (AFP) - Le Premier ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany, a affirmé mardi que des chercheurs de son pays avaient mis au point un vaccin pour l'homme contre la forme actuelle du virus H5N1 de la grippe aviaire.

Ce vaccin, qui a été mis au point par la société pharmaceutique hongroise Omnivest, "immunise (l'homme) contre le virus H5N1", a déclaré le chef du gouvernement hongrois lors d'une conférence de presse aux laboratoires de la firme à Bilsborosjeno, près de Budapest. Montrant aux journalistes une ampoule du vaccin, il a dit: "Cette ampoule contient six microgrammes (d'agent actif du vaccin), assez pour qu'une personne soit immunisée contre le virus H5N1". "Il s'agit là d'un produit fabriqué à partir d'un gel viral (composé) d'aluminium et de phosphate dont personne d'autre ne possède actuellement la technologie" de fabrication, a-t-il ajouté. "Si le virus devait se propager à des élevages, ce qui n'est pas le cas (en Hongrie), il nous faudra vacciner 20.000 personnes, des vétérinaires, des éleveurs, ceux qui sont en contact quotidien avec la volaille", a encore dit M. Gyurcsany. "Ce qui est plus important encore, notre Institut pharmaceutique national (OGYI) a donné son feu vert pour la commercialisation" en Hongrie de ce vaccin, a-t-il ajouté.

mardi 14 mars - l'abattage de volailles a débuté dans l'Ain

LYON (AFP) - L'abattage des volailles, prévu dans le cadre d'un plan d'urgence économique lancé par l'Etat, a débuté mardi dans l'Ain, département le plus touché par la grippe aviaire, et pourrait concerner en cinq semaines jusqu'à 950.000 volatiles sains mais interdits à la vente.

Cette mesure dite "de retrait", qui doit faire l'objet d'une "indemnisation à 100%" par le biais d'une enveloppe globale de trois millions d'euros, s'adresse aux 140 éleveurs des 70 communes de la zone de protection érigée dans le département après la découverte le 23 février de l'élevage de dindes contaminé par le virus H5N1, à Versailleux, dans la Dombes. Contraints de se débarrasser d'une volaille saine mais dont la vente est interdite, plus de 90% des éleveurs devraient, à contre-coeur, recourir à l'abattage, mis en place sur la base du volontariat, selon plusieurs responsables locaux.

En théorie, la mesure doit s'étaler sur cinq semaines. Mais l'absence de nouveau cas de H5N1 pourrait permettre, d'ici deux à trois semaines, de lever l'interdiction de commercialisation et d'envisager l'interruption de l'abattage. "C'est la plus belle hypothèse. Mais on préfère ne pas l'évoquer", lâche Jérôme Bobillet, le président des Jeunes agriculteurs de l'Ain.

mardi 14 mars - le H5N1 a frappé dans l'ex-URSS, plus de 100 morts dans le monde

BAKOU (AFP) - Le bilan humain de la grippe aviaire dépasse les 100 morts dans le monde, après le décès de trois personnes en Azerbaïdjan, le virus H5N1 frappant désormais l'ex-URSS après avoir tué jusqu'ici en Asie et Turquie. Ces trois décès portent à 101 morts le bilan dressé depuis le début de l'épidémie en 2003, mais l'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'avait cependant pas encore enregistré mardi matin les trois morts azerbaïdjanais.

mercredi 8 mars - Une vaccination contre la grippe aviaire serait difficile à mettre en oeuvre

PARIS (AFP) - Une vaccination massive des volailles contre le virus de la grippe aviaire serait difficile à mettre en oeuvre dans les élevages français, notamment pour des raisons économiques, en sus des réticences qu'elle suscite chez les spécialistes de la santé animale.

"La vaccination est peu compatible avec l'usage économique de certaines espèces, notamment le poulet", a estimé mercredi le directeur général de l'Organisation internationale de la santé animale (OIE) Bernard Vallat, qui était auditionné à Paris par la mission parlementaire sur la grippe aviaire. Les poulets élevés pour la consommation humaine sont généralement sacrifiés au bout de 5-6 semaines pour la volaille standard et au bout de 8 semaines au minimum pour la volaille certifiée, a-t-on indiqué chez l'abatteur Duc. Or le vaccin, qui a besoin d'un rappel, n'est effectif qu'au bout de six semaines après la première injection, a rappelé Philippe Vannier, directeur de la santé animale à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFFSA). "Cela interdit son utilisation en urgence", a-t-il relevé.

De surcroît, les vaccins les plus efficaces utilisent un excipient huileux toxique. "Il faut attendre au minimum quatre semaines pour que cette huile minérale se résorbe" chez l'oiseau vacciné, a indiqué le Dr Vallat. "Nos vaccins sont plutôt destinés à des oiseaux à la durée de vie plus longue: reproducteurs ou pondeuses", a reconnu Louis Egron, représentant du groupe néerlandais Intervet, l'un des deux fournisseurs de vaccins retenus par la France. Pour lui, l'injection miracle protégeant du virus H5N1 est "une image d'Epinal qu'il faudrait mieux oublier".

mardi 7 mars - Deux nouveaux chats morts atteints du H5N1 sur l'île de Rügen

BERLIN (AP) - Deux nouveaux chats ont été retrouvés morts, infectés par la souche H5N1 de la grippe aviaire sur l'île de Rügen, dans le nord de l'Allemagne, a annoncé mardi une porte-parole du ministère de l'Agriculture". Ces deux nouveaux chats ont été retrouvés non loin du ferry, là où le premier chat infecté avait déjà été découvert, devenant ainsi le premier chat mort du H5N1 en Europe, a précisé Ulrike Hinrichs.

lundi 6 mars - mesures d'indemnisation des aviculteurs “dès mardi“

PARIS (AFP) - Le Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé lundi que, dans le cadre des mesures liées à la crise de la grippe aviaire, "les avances sur indemnisation" des aviculteurs seraient "mises en paiement dès mardi".

"Les avances sur indemnisation sont mises en paiement dès demain partout sur le territoire dès lors que les demandes auront été formulées", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre, qui présidera vendredi une table-ronde "avec toutes les parties prenantes concernées par la filière avicole". Le Premier ministre a en outre annoncé, à l'issue d'une réunion à Matignon avec les préfets de région, que "les actions en recouvrement liées à des contentieux sociaux ou fiscaux sont suspendues dans l'attente d'un examen au cas par cas de l'ensemble des dossiers". Les préfets doivent par ailleurs recenser, "avant jeudi", dans leurs départements "toutes les difficultés de la filière" et en rendre compte au ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau. Dimanche, ce dernier avait indiqué que les aides seraient chez les éleveurs "dès lundi". "Ce plan d'aide a été mis au point avec les éleveurs (...) pour répondre aux premiers besoins. Naturellement nous sommes d'accord avec la filière sur le fait qu'il y aura des mesures complémentaires", avait relevé M. Bussereau. Le 23 février, le Premier ministre a annoncé une enveloppe complémentaire de 52 millions d'euros pour aider la filière avicole, qui s'ajoute aux 11 millions d'euros déjà mobilisés.

dimanche 5 mars - un cygne atteint dans Bouches-du-Rhône, un autre cas dans l'Ain

PARIS (AFP) - Le virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire a été découvert pour la première fois hors du département de l'Ain, dans les Bouches-du-Rhône sur un cygne sauvage, et à nouveau sur un canard sauvage dans l'Ain, a annoncé dimanche le ministère de l'Agriculture.

C'est la première fois qu'un oiseau sauvage porteur du virus H5N1 de la grippe aviaire est découvert en France en dehors du département de l'Ain, indique le ministère. Voir l'animation La présence du virus H5N1 a été confirmée dans les deux cas par le laboratoire national de l'AFSSA (agence française de sécurité sanitaire des aliments) de Ploufragan (Côtes d'Armor) auxquels les prélèvements avaient été transmis le 1er mars, selon un communiqué du ministère. Cela porte à 31, selon un calcul de l'AFP, le nombre d'oiseaux sauvages porteurs du virus H5N1 de la grippe aviaire détectés en France, en plus de l'élevage de l'Ain, le seul dans ce cas dans l'UE.

jeudi 2 mars - la zone de surveillance dans l'Ain ne cesse de s'étendre

LYON (AFP) - La zone de protection et de surveillance s'étend à mesure que de nouveaux cas d'oiseaux porteurs du virus H5N1 sont découverts dans la Dombes (Ain), région d'étangs dans laquelle sont concentrés jusqu'ici tous les cas identifiés en France, et touche désormais quatre départements.

Selon le ministère de l'Agriculture, la zone de surveillance et de protection autour des sites où des oiseaux sauvages et l'élevage de dindes ont été contaminés par le H5N1 concerne désormais "environ 300 communes", de l'Ain, mais aussi du Rhône, de l'Isère et de la Saône-et-Loire, contre 170 jusqu'alors. Dans la zone de surveillance, d'un rayon de 10 kilomètres autour de chaque volatile infecté par le virus, les exploitations et basses-cours sont recensées, la chasse et le transport d'animaux vivants sont interdits, sauf dans certains cas. Dans la zone de "protection" d'un rayon de 3 kilomètres, les vétérinaires visitent régulièrement les exploitations, la mise sur le marché de viande et d'oeufs provenant de la zone est interdite, ainsi que le transport et l'épandage de litier usagé hors de la zone. La liste des communes n'est pas encore totalement fixée. La préfecture de l'Ain a publié une liste de 34 communes incluses dans la zone de protection située dans un rayon de 3 km autour des lieux de découverte des oiseaux infectés, et une liste de 120 communes concernées par le dispositif de surveillance, dépassant largement les 7 kilomètres prévus initialement.

mercredi 1 mars - Premier cas détecté sur un chat en Allemagne

PARIS (AFP) - Le virus de la grippe aviaire continuait de progresser mardi, notamment en Europe où il cause de plus en plus de problèmes à la filière avicole, alors que pour la première fois un cas de H5N1 a été détecté dans l'Union européenne sur un mammifère : un chat trouvé mort en Allemagne.

Le chat a été découvert sur l'île de Rügen, en mer Baltique, dans le nord-est de l'Allemagne, où ont été retrouvés la majorité des oiseaux migrateurs contaminés en Allemagne. L'animal était sans doute porteur de la forme asiatique, hautement pathogène du virus H5N1 de la grippe aviaire, a affirmé mercredi Reinhard Kurt, chef de l'institut allemand de santé Robert Koch. "Nous partons du principe qu'il ne peut s'agir que de la forme asiatique" du virus, a-t-il affirmé à la télévision publique, ajoutant que des résultats d'analyses étaient attendus dans la matinée.

mardi 28 février - 43 pays limitent l'importation de volailles françaises

PARIS (AP) - Le ministère délégué au Commerce extérieur a annoncé mardi soir que 43 pays et territoires avaient imposé un embargo total ou partiel sur les importations de volailles françaises.

Les pays concernés sont les suivants: Afrique du Sud, Angola, Argentine, Australie, Bangladesh, Bélarus, Brésil, Burkina Faso, Canada, Colombie, Congo, Corée du Sud, Egypte, Emirats arabes unis, Etats-Unis, Géorgie, Guinée, Guinée Bissau, Hong Kong, Inde, Israël, Japon, Jordanie, Kenya, Liban, Libye, Malaisie, Maroc, Mayotte, Mexique, Oman, Panama, Pérou, Russie, Sénégal, Serbie-Montenegro, Singapour, Syrie, Tchad, Territoires palestiniens, Thaïlande, Vietnam et Yémen.

mardi 28 février - Un 16e cygne mort porteur du H5N1 découvert dans l'Ain

PARIS (Reuters) - Le ministère de l'Agriculture a annoncé mardi soir que la présence du virus H5N1 de la grippe aviaire avait été décelée sur un cygne sauvage retrouvé mort le 21 février sur la commune de Monthieux, dans l'Ain. Il s'agit du 16e cygne porteur de ce virus et retrouvé mort dans ce département, où avait été signalé le premier cas de grippe aviaire en France, sur un canard sauvage.

"Le virus présente une forte parenté génétique avec le virus détecté le 18 février dernier sur le canard sauvage dans la commune de Joyeux", précise le ministère dans un communiqué. Le premier cas de grippe aviaire dans un élevage français a été détecté dans la même zone, à Versailleux. Il s'agit du premier cas de contamination d'un élevage dans l'Union européenne.

dimanche 26 février - La présence du H5N1 confirmée sur quinze cygnes sauvages dans l'Ain

PARIS (AP) - La présence du virus H5N1 de la grippe aviaire vient d'être confirmée sur quinze cygnes sauvages retrouvés morts dans la région de Joyeux, dans l'Ain, par le laboratoire national de référence de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), selon un communiqué diffusé sur le site web du ministère de l'Agriculture.

D'après le ministère, ces cas "présentent une très forte parenté génétique avec la souche trouvée le 18 février sur un canard sauvage à Joyeux", souligne le ministère. "Les 15 cygnes ont été ramassés dans des communes des étangs de la Dombes proches de Joyeux: Birieux; Marlieux; Sandrans; Versailleux; Villars-les-Dombes". Des mesures d'urgence (zones de protection de 3km et zones de surveillance de 10km), conformément aux dispositions communautaires, avaient déjà été prises dès la suspicion de cas et renforcées. Le ministère précise que la zone de surveillance a été notamment "élargie à 160 communes", ajoutant qu'il n'est "pas nécessaire" de renforcer encore les mesures.

vendredi 24 février - La présence du virus H5 dans un élevage de l'Ain confirmée

PARIS (Reuters) - Le ministère de l'Agriculture a confirmé la présence en France du virus "H5", hautement pathogène, de la grippe aviaire dans un élevage français de dindes, sans pouvoir dire pour l'instant s'il s'agit du H5N1.

"Ce que je sais par rapport à hier c'est que c'est du virus 'H5'. Qui dit virus 'H5', dit un virus hautement pathogène", a déclaré sur France 2 Dominique Bussereau. "Maintenant on est en train de faire des recherches supplémentaires. La suspicion que nous avions hier, qui nous a entraînés à euthanasier d'abord les animaux et ensuite à les faire détruire malheureusement, a été confirmée ce matin", a-t-il ajouté.

Les cas suspects ont été détectés dans un élevage de plus de 11.000 dindes sur la commune de Versailleux, dans le département de l'Ain, où le premier cas de grippe aviaire avait été confirmé le week-end dernier sur un canard sauvage. Des analyses complémentaires sont en cours pour déterminer s'il s'agit du virus asiatique, mais Dominique Bussereau s'est montré pessimiste. Il a souligné que l'élevage de dindes concerné par ce virus se situait dans la zone de surveillance où a été détecté le premier canard sauvage atteint de la grippe aviaire. Si le H5N1 se confirmait, la France serait le premier pays européen à avoir un élevage avicole touché par ce virus, qui n'est pas transmissible pour le moment d'homme à homme.

jeudi 23 février - deuxième cas en France sur un canard sauvage

PARIS (AFP) - Un deuxième cas du virus H5N1 de la grippe aviaire a été découvert mercredi en France, à nouveau sur un canard sauvage dans l'Ain, ce qui confirme la présence d'un foyer du virus dans cette région alors que la vaccination des volailles pourrait débuter vendredi. Après le premier cas samedi sur un canard trouvé mort à Joyeux (Ain) dans les marais de la Dombes, zone fréquentée par les oiseaux migrateurs, le virus a été décelé sur un canard mort sur la commune de Bouvent (proche d'Oyonnax), a indiqué mercredi le ministère de l'Agriculture. Bouvent est également dans l'Ain mais à 80 km de Joyeux, à l'est de Bourg-en-Bresse.

mercredi 22 février - La France va pouvoir démarrer les vaccinations

PARIS (AFP) - Le gouvernement, qui devrait annoncer des aides à la filière avicole, va pouvoir démarrer la vaccination d'oies et canards contre la grippe avaire dans trois départements, après le feu vert de Bruxelles mercredi.

La consommation de volailles dégringole en France depuis vendredi, jour où a été découvert dans l'Ain un premier cas de grippe aviaire sur un canard sauvage mort. Depuis, les tests du virus H5N1 pratiqués sur quelques dizaines d'oiseaux morts se sont pour l'instant révélés négatifs. A Bruxelles, les experts de l'UE ont approuvé sous conditions les plans de vaccination préventive des volailles soumis par la France et les Pays-Bas, les premiers de ce type adoptés dans l'UE. Le gouvernement va ainsi pouvoir commencer "immédiatement" la vaccination et la poursuivre comme prévu jusqu'au 1er avril, a indiqué la Commission. La France avait demandé à pouvoir vacciner 900.000 oies et canards d'élevage dans les "zones humides" de trois départements de l'ouest et du sud-ouest: Vendée, Loire-Atlantique et Landes.

mardi 21 février - L'AFSSA publie ses recommandations sur les pigeons, canards et cygnes

PARIS (AP) - L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a recommandé mardi "de faire respecter l'interdiction de nourrir les pigeons et les oiseaux dans les parcs et espaces publics" et de surveiller la mortalité des oiseaux dans ces parcs. L'AFSSA avait été saisie par les ministères de la Santé et de l'Agriculture qui lui avaient demandé d'évaluer le risque sanitaire représenté par les pigeons, canards ou cygnes détenus ou présents dans les jardins publics, au regard de la souche H5N1 du virus de la grippe aviaire.

Dans un avis rendu mardi, l'AFSSA recommande "d'assurer une surveillance de la mortalité des oiseaux de ces parcs, les professionnels amenés à manipuler les oiseaux morts devant le faire avec des gants et un vêtement dédiés à cet effet". L'agence demande aussi "que ces professionnels bénéficient si nécessaire d'une formation adaptée afin de permettre une véritable épidémiosurveillance sur ces sites". Concernant les pigeons voyageurs qui sont appelés à se déplacer sur de longues distances, et sachant "qu'on ne peut pas exclure qu'ils puissent véhiculer le virus", l'AFSSA recommande "la suspension temporaire des lâchers de pigeons à visée sportive en permettant toutefois éventuellement des volées d'entraînement autour des colombiers mais sous surveillance". Enfin, l'AFSSA recommande d'interdire les "rassemblements pour tous types d'oiseaux afin de prévenir l'éventuelle diffusion du virus à ces occasions".

dimanche 19 février - Le plan gouvernemental face au virus H5N1 enclenché

PARIS (Reuters) - La confirmation de la présence en France du virus H5N1 de la grippe aviaire a enclenché la mise en application du plan de prévention préparé par les autorités.

Le gouvernement a adopté début janvier un nouveau "plan de prévention et de lutte contre la pandémie grippale". Il détaille sur une soixantaine de pages les stratégies gouvernementales en fonction de la situation, qu'il s'agisse de prévenir l'apparition du virus, de gérer une épidémie avec ou sans cas humain ou de faire face à une pandémie de grande ampleur avec transmission interhumaine. Ce plan est intégralement disponible sur le site internet www.grippeaviaire.gouv.fr, qui recense en outre les recommandations à destination de la population.

vendredi 17 février - La France vraisemblablement touchée par le H5N1

PARIS (AFP) - La France est très probablement à son tour touchée par le virus H5N1 de la grippe aviaire, avec la découverte d'un canard sauvage presque certainement, "à 90%", porteur du virus, premier cas avéré en France, a indiqué le gouvernement français vendredi soir.

Après les premiers examens, le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau a déclaré, à l'issue d'une réunion interministérielle convoquée d'urgence vendredi soir à Matignon, qu'il y avait "une probabilité de 90%" de présence du virus H5N1 sur l'un des canards trouvés morts en France. Il a expliqué que l'on saurait "samedi soir ou dimanche matin" s'il s'agit bien du H5N1, le virus "le plus dangereux", transmissible à l'homme, et qui a déjà été détecté dans plusieurs pays européens. Sur le canard suspect, qui fait partie d'un lot de canards trouvés morts dans les marais de la Dombes, près de Lyon, les premiers tests ont détecté le virus H5, avec de fortes similitudes avec la souche H5N1 asiatique. Une partie des prélèvements a été envoyée au laboratoire britannique de Weybridge, conformément à la réglementation communautaire.

mercredi 8 février - Apparition du premier foyer de grippe aviaire en Afrique

ABUJA (AFP) - Un premier foyer de grippe aviaire de type H5N1 a été décelé en Afrique, dans un élevage du nord du Nigeria, avec des conséquences potentiellement dramatiques pour la santé publique et l'économie de ce continent démuni.

La souche hautement pathogène du virus aviaire est apparue le 10 janvier dans une ferme du village de Jaji (Etat de Kaduna), a indiqué mercredi le ministre nigérian de l'Agriculture Adamu Bello. Les 46.000 poules, oies et autruches que comptait l'élevage ont été tuées par le virus ou abattues. Les autorités nigérianes, a précisé M. Bello, vont immédiatement prendre des mesures d'abattage systématique de la volaille, de mise en quarantaine de la zone et de contrôle des transports d'animaux dans le pays.

dimanche 5 février - Arrivée au Kurdistan iraquien d'experts de l'OMS

ERBIL (AFP) - Une délégation de huit experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est arrivée dimanche au Kurdistan irakien, où une jeune fille de 14 ans est morte le 17 janvier de complications pulmonaires à la suite d'une infection par le virus H5N1.

Venant d'Amman, le groupe est arrivé à Erbil à 10H30 locales (07H30 GMT). Cependant, les autorités kurdes ont refusé de communiquer sur cette visite ainsi que sur une rencontre avec le ministre de la Santé de la région autonome Jamal Abdel Hamid. Deux autres experts de la délégation, des vétérinaires, se sont rendus dimanche à Bagdad avant de s'envoler lundi pour Erbil où ils rejoindront la délégation. "Pour le moment, il y a une situation d'urgence pour l'agriculture. Mais nous pensons que cela pourrait devenir une urgence touchant la santé publique si un changement intervenait dans la nature du virus", a déclaré à la presse à Bagdad, Dr Sam Yingst, qui relève de l'unité navale de recherche médicale de l'OMS installée au Caire.

vendredi 3 février - Premier cas de grippe aviaire identifié en Bulgarie

SOFIA (AFP) - Un virus de la grippe aviaire, le virus H5 qui n'est pas nécessairement hautement pathogène, a pour la première fois été identifié sur un cygne mort en Bulgarie, a annoncé vendredi le directeur des services vétérinaires, Jeko Baïtchev, à la radio nationale.

"Le virus H5 a été identifié" par un laboratoire bulgare sur un cygne trouvé dans le Danube, a précisé M. Baïtchev. Des prélèvements effectués sur l'oiseau ont été envoyés à un "laboratoire spécialisé en Grande-Bretagne" pour déterminer "s'il s'agit, ou non, du virus H5N1 potentiellement dangereux pour l'homme", a-t-il ajouté. Le cygne a été découvert par des équipes qui surveillent les eaux du Danube. Il est mort alors qu'il était emmené dans un laboratoire spécialisé de Sofia, a encore indiqué M. Baïtchev. "Après des analyses effectuées pendant quatre jours, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il s'agit du virus H5", a-t-il déclaré. Le ministre de l'Agriculture, Nihat Kabil, a pour sa part affirmé qu'"on ne pouvait pas affirmer, pour l'instant, qu'il y avait une grippe aviaire sur le territoire bulgare". "C'est la première analyse sur 7.500 (effectuées) qui s'est révélée positive" à la grippe aviaire, a assuré M. Baïtchev. "Des contrôles renforcés sont effectués dans toutes les fermes à volailles et sur la route des oiseaux migrateurs" qui traversent la Bulgarie du nord au sud, le long de la Mer noire, a-t-il rappelé.

jeudi 2 février 2006 - Un nouveau prototype de vaccin, apparemment prometteur

PARIS (AFP) - Des chercheurs américains ont fabriqué un prototype de vaccin par génie génétique, capable de protéger des souris contre différentes souches de virus H5N1 de grippe aviaire isolées chez des malades, selon leurs travaux publiés jeudi en ligne par la revue médicale britannique The Lancet.

Malgré ces travaux présentés comme prometteurs par les auteurs, il reste encore du chemin avant de disposer d'un vaccin sur le marché. La production de ce type de vaccins ne nécessite pas d'oeufs de poule, contrairement aux méthodes classiques de fabrication de vaccins contre la grippe saisonnière ou de lots de vaccins pré-pandémiques dirigés contre le virus aviaire H5N1, en prévision d'une éventuelle pandémie grippale que pourrait déclencher ce virus s'il venait à s'adapter aux humains. "Cela prend environ 6 mois pour faire un vaccin classique à partir d'oeufs, rappelle l'un des chercheurs Suryaprakash Sambhara. "Quatre milliards d'oeufs embryonnés seraient nécessaires pour fournir de quoi vacciner 1,2 milliard de gens à risque dans le monde", écrit-il dans Lancet.

lundi 30 janvier - Premier mort en Irak

Une adolescente de 14 ans a succombé le 17 janvier en Irak de la forme humaine de la grippe aviaire, a annoncé lundi le ministre de la santé irakien. Il s'agit de la première victime de H5N1 dans le pays. Quatorze autres malades sont sous surveillance. L'information est confirmée par l'OMS. Chanjin Abdelkader est décédée à l'hôpital de Soulaymaniya au Kurdistan autonome irakien, à 330 km au nord de Bagdad. Elle était originaire de Rania, une région kurde à la frontière avec l'Iran et la Turquie, un pays qui comptabilise déjà 4 décès par H5N1.

jeudi 26 janvier - L'UE appelle les pays voisins de la Turquie à la transparence

ANKARA (AFP) - Le commissaire européen à la Santé, Markos Kyprianou, a appelé jeudi les pays frontaliers de la Turquie à ne pas dissimuler les cas de grippe aviaire, Ankara ayant accusé certains de ses voisins de cacher la vérité sur la maladie.

"La transparence est un facteur très important pour combattre la maladie (...) Aucun pays ne peut se prémunir seul contre celle-ci", a déclaré M. Kyprianou à la presse après des entretiens avec le ministre turc de l'Agriculture Mehdi Eker. Le commissaire européen a indiqué que les voisins de la Turquie, en particulier ceux situés à l'est, étaient menacés car l'épizootie est propagée par les oiseaux migrateurs. La partie orientale de la Turquie, la plus touchée par le virus H5N1, partage des frontières avec l'Iran qui a annoncé avoir abattu des volailles par mesure de précaution, de même qu'avec l'Arménie et la Géorgie. La grippe aviaire a également été détectée dans une province du sud-est de la Turquie frontalière de la Syrie. "Nous avons demandé à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et à l'Organisation internationale pour la santé animale de se pencher sur le problème et bien sûr, c'est une question que nos délégations dans ces pays vont soulever", a dit M. Kyprianou.

mercredi 25 janvier - La Chine annonce un 7ème décès humain dû à la grippe aviaire

PEKIN (AFP) - Une femme de 29 ans est décédée de la grippe aviaire, portant ainsi à 7 le nombre de morts de cette maladie transmise au contact de volatiles infectés, ont annoncé mercredi les médias d'Etat.

Cette femme, Mme Cao, travaillait sur un marché de la ville de Jinhua (sud-ouest), était hospitalisée à Chengdu (province de Sichuan, sud-ouest). Le ministère de la Santé, cité par l'agence de presse officielle Xinhua, n'a pas précisé le jour de son décès. Le 12 janvier, saisie de fièvre et d'une pneumonie, elle avait été diagnostiquée positive au virus H5N1. Le ministère enquête désormais pour trouver la source de sa contamination et pour déterminer si des volailles ont été infectées par la grippe aviaire dans sa ville, rapporte Xinhua (Chine nouvelle).

mercredi 25 janvier - Un cas humain de grippe aviaire en Corée du Nord

TOKYO (AFP) - Le numéro un nord-coréen Kim Jong-il a ordonné des mesures préventives contre la grippe aviaire après la découverte d'au moins un cas de contamination humaine à Pyongyang le mois dernier, croit savoir une organisation de défense des droits de l'homme basée au Japon.

S'il est confirmé, il s'agira du premier cas recensé de contamination en Corée du Nord. La nature du virus n'est pas connu. Selon Lee Young-hwa, président du réseau nippon RENK, un observatoire des droits humains en Corée du Nord, une femme a été accueillie à l'hôpital de la Croix Rouge de Pyongyang en décembre, après avoir contracté une forme indéterminée de grippe aviaire au contact d'un volaille. Le sort actuel de la patiente n'est pas connu. M. Lee a précisé que des poulets et d'autres oiseaux avaient également été affectés par la grippe aviaire dans trois endroits différents de Pyongyang le mois dernier.

mardi 24 janvier - Bruxelles prolonge à fin mai l'embargo sur les importations de volatiles vivants

BRUXELLES (AP) - L'Union européenne a annoncé mardi la prorogation jusqu'à la fin mai de l'embargo sur les importations de volatiles vivants en provenance des pays non membres de l'UE. La Commission européenne précise que cette extension d'embargo a été recommandée par un panel d'experts en santé animale. Cet embargo fait partie d'une série de mesures préventives prises pour contenir la propagation de la grippe aviaire et l'interdiction d'importation jusqu'au 31 mai a été annoncée "à la lumière de la situation actuelle en Turquie d'autres pays où la maladie est encore présente", ajoute la Commission dans un communiqué.

dimanche 22 janvier - Fausse alerte à la grippe aviaire pour une Française

PARIS (Reuters) - La jeune Française hospitalisée à Montpellier après un séjour de deux semaines en Turquie n'a pas contracté la grippe aviaire, confirme le ministère de la Santé.

Une deuxième série de tests pratiquée dans un laboratoire de Marseille s'est révélée négative au virus H5N1, précise un communiqué, 24 heures après le placement de la patiente à l'isolement à l'hôpital Arnaud de Villeneuve. Le premier test de dépistage, effectué samedi à l'hôpital, était négatif mais "conformément aux procédures requises" des prélèvements au niveau du nez et de la gorge avaient été demandés. La patiente, âgée de 32 ans, présentait un "syndrome grippal accompagné d'une gêne respiratoire" à son arrivée aux urgences de Sète samedi. Elle a été immédiatement transférée à l'hôpital de Montpellier où elle a été placée sous traitement antiviral.

samedi 21 janvier - Treizième et quatorzième morts en Indonésie

JAKARTA (AFP) - Des analyses réalisées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont confirmé que la grippe aviaire était à l'origine de la mort de deux nouvelles personnes en Indonésie, portant à quatorze le total des décès dus à la maladie dans le pays, a indiqué samedi un responsable sanitaire.

Les deux victimes sont une adolescente et son frère cadet, chez qui avait été retrouvé le virus H5N1. "Les résultats sont arrivés de Hong Kong (où l'OMS dispose d'un laboratoire accrédité) et ils confirment que les deux sont morts de la grippe aviaire", a précisé à l'AFP Hariyadi Wibisono, du ministère de la Santé indonésien. Le père des deux victimes ainsi qu'un troisième enfant de la fratrie, une adolescente de 15 ans, ont également été hospitalisés cette semaine présentant des symptômes de la grippe aviaire. La famille vivait dans une zone où se trouvaient de nombreuses volailles et était entrée en contact avec des poulets morts, selon M. Wibisono.

vendredi 20 janvier - Un ministre turc accuse les pays voisins de cacher la grippe aviaire

ANKARA (AFP) - Les autorités turques ont affirmé vendredi que certains pays voisins cachaient la présence de la maladie sur leur territoire, sans les nommer, tandis que le gouvernement annonçait une série de mesures pour venir en aide au secteur agonisant de la volaille.

"La présence de la maladie dans plusieurs autres pays, dont des voisins dirigés par des régimes fermés, est connu par des voies non-officielles mais ces pays ne le font pas savoir ouvertement", a dit le ministre de l'Agriculutre Mehdi Eker devant les gouverneurs des 81 provinces du pays réunis à Ankara pour faire le point sur la crise. M. Eker a demandé aux gouverneurs des provinces frontalières d'"agir en fonction de cette situation", sans préciser de quels pays il s'agissait.

jeudi 19 janvier 2006 - Un oiseau mort de la grippe aviaire à Hong Kong

HONG KONG (AFP) - Un oiseau retrouvé mort à Hong Kong était malade de la grippe aviaire, a annoncé jeudi le gouvernement, soulignant cependant qu'il n'y avait "pas de raison de s'inquiéter".

L'oiseau est un shama dayal (copsychus saularis), a précisé Thomas Sit, directeur adjoint du secrétariat à l'Agriculture, la Pêche et la Conservation de la faune. Il a été retrouvé le 10 janvier dans un village des Nouveaux Territoires de Hong Kong, zone rurale du territoire, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. "Il n'y a aucune raison de s'inquiéter", a-t-il assuré. Des contrôles effectués dans les élevages de volailles de Hong Kong "n'ont relevé aucune anormalité" dans le taux de mortalité des animaux, selon lui. "Nous avons renforcé la surveillance et les patrouilles dans les élevages proches de l'endroit où l'oiseau mort a été retrouvé", a-t-il précisé.

le 02/03/2006