Fonction de survie

le 10/02/2004

Pour construire la courbe de “fonction de survie” d’une population, on mesure à chaque âge la proportion des personnes qui sont encore en vie, parmi toutes celles qui sont nées en même temps.
Les deux courbes relatives aux générations 1800 et 1900 (personnes nées ces années-là) peuvent donc être tracées précisément, car la génération 1800 est totalement éteinte et les personnes nées en 1900 sont très peu nombreuses à être encore vivantes.
La courbe de la génération 2000 (personnes nées en 2000) est tracée par extrapolation, en tenant compte de la baisse de la mortalité observée depuis une vingtaine d’année à tous les âges de la vie.

On remarque bien sur ces courbes la forte baisse de mortalité dans les premières années de la vie. On observe aussi le resserrement de l’âge des décès : par le passé, les risques de mourir étaient presque les mêmes à tous les âges de la vie. La courbe de “fonction de survie” ressemblait alors à une droite. De plus en plus, les probabilités de décès se concentrent autour des âges avancés. La longévité maximale ne se trouve pas notablement augmentée mais la grande majorité de la population s’éteint dans une fourchette d’âge très étroite et élevée (un âge estimé à 90 ans pour les personnes nées en 2000).
C’est cette évolution qui est désignée sous le terme de rectangularisation de la fonction de survie.

le 10/02/2004