Moyen Âge ! Tout ce que l’archéologie nous apprend - page 13

Son voile jaune et rouge
copiait la mode byzantine.
Le samit de soie dont il est fait
provient de Chine.
Les grenats, ces pierres
fines rouges qui ornent
certains des bijoux
de la reine, proviennent
majoritairement d’Inde.
Ils sont incrustés dans
des alvéoles limitées par
des cloisons de métal
précieux, selon la technique
dite du “cloisonné".
Les bijoux d’Arégonde
présentent des traces
d’usure, signe que
la reine les a portés
longtemps.
La reine avait été inhumée
parée d’un manteau de soie
orné de galons, aux
manches brodées d’or
et teint en pourpre,
une couleur réservée
aux souverains.
Son pied droit était
légèrement atrophié,
séquelle d’une maladie
contractée pendant
l’enfance (la poliomyélite),
ce qui lui causait souvent
des entorses.
Les chaussures
de la reine, en cuir
de chèvre, ressemblaient
fort à des babouches et
étaient maintenues par
des lanières de cuir.
Les examens ont montré
que, à la fin de sa vie,
Arégonde souffrait
probablement d’arthrose
(inflammation des
articulations) et de diabète,
certainement dû
à une alimentation
trop riche.
Arégonde mesurait entre
1,50 et 1,60 mètre.
Elle est morte à l’âge
d’environ 61 ans,
entre 574 et 580.
Portée au pouce gauche, cette
bague en or comporte l’inscription
qui a permis d’identifier la reine
Arégonde : les lettres du prénom
Arnegundis
sont disposées
autour de lettres entrelacées
formant l’abréviation du mot
Regine
(« Reine »).
La reine Arégonde portait
à la taille une ceinture de
cuir agrémentée d’une
plaque-boucle et d’une
contre-plaque en argent
splendidement ouvragées.
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