Préparer le futur

En démontrant la possibilité de faire atterrir un engin aussi massif (900 kg) avec une grande précision (une zone de 25 km de long seulement), la mission Mars Science Laboratory ouvre la voie à des projets plus ambitieux encore. La prochaine étape de l’exploration de Mars consistera à rapporter sur Terre des échantillons de la planète rouge, véritable Graal pour les scientifiques qui tireraient ainsi bien plus d’informations qu’avec les robots in situ. Une telle mission pourrait avoir lieu dans les années 2020. L’étape suivante idéale ? Une mission habitée dès les années 2030. C’était en tout cas l’intention affichée par le président américain Obama qui souhaitait dans un premier temps envoyer des hommes en orbite autour de la planète rouge avant leur atterrissage. Malheureusement, ces objectifs semblent aujourd’hui quelque peu compromis. La Nasa vient en effet d’annoncer qu’elle allait réduire la part de son budget consacrée à l’exploration des planètes. Et Mars devrait être la première victime de ces coupes budgétaires.

Un robot européen sur Mars en 2018 ?

ExoMars, le rover de l’Agence spatiale européenne, doit décoller vers la planète rouge en 2018 pour y collecter des échantillons qui seront rapportés sur Terre. Problème : la Nasa, qui devait participer à la mission, vient de se retirer du projet. Pour sauver son robot, l’Europe s’est associée à la Russie. Même si la mission a lieu en temps et en heure, elle devra probablement revoir ses ambitions à la baisse.

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