Les amateurs sont gâtés en ce printemps. Le ciel leur offre trois rendez-vous à observer : un transit de Mercure, une éclipse de Lune, puis une éclipse de Soleil. Des phénomènes à suivre en famille, dans un club d'astronomie ou… en image sur le web !
Le dernier jour du mois donne lieu à un autre spectacle - dans la lumière croissante du matin celui-là. L’éclipse de Soleil se présente en phase annulaire au Groenland et en Islande. La partie visible du Soleil prend la forme d’un anneau autour du disque sombre de la Lune (de taille apparente plus réduite).
Chez nous, en Europe, le Soleil reste en partie caché : on parle d’éclipse partielle. Mais de par sa configuration, l’éclipse n’atteint jamais la forme annulaire et reste même invisible en Espagne ou au Portugal.
A Paris, il faut traquer le Soleil au lever vers le nord-est. A 5 h 52, près de la moitié de l’astre du jour est « happée » par Séléné. Tandis qu’en Alsace, tout va mieux. Il sera occulté à 75 % vers 5 h 40 et l’éclipse durera trois quarts d’heure. Son prolongement est visible sur une partie de l’Asie ainsi qu’au Canada et en Alaska.