Nobel de la paix 2007 : les lanceurs d'alerte du GIEC

L'environnement est devenu LA question globale qui conditionne l'avenir des populations de notre planète. Et la paix dans le monde en découle directement. C'est ce qu'a voulu souligner le comité Nobel en attribuant le prix Nobel de la paix 2007 au Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et à l'ancien vice-président américain Al Gore pour leurs rôles de lanceurs d'alerte sur les problèmes de changements climatiques.

le 16/10/2007

Créé en 1988 par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation météorologique mondiale, le GIEC – basé à Genève – est dirigé par un scientifique indien, Rajendra Pachauri.

Chargé de fournir aux gouvernements mondiaux des informations et des conseils sur le réchauffement en cours, le GIEC a accumulé suffisamment de preuves pour établir un lien entre l'activité humaine et le réchauffement climatique.

Le résumé de son rapport sera présenté en décembre prochain, lors de l'ultime réunion, à Bali, au cours de laquelle sera débattu le protocole sur les émissions de gaz à effet de serre qui succédera à celui de Kyoto après 2012.

En début d'année, nous avions rencontré la climatologue Valérie Masson-Delmotte, co-auteur du quatrième rapport du GIEC, pour tenter de mieux comprendre l'enjeu de ces phénomènes complexes.

le 16/10/2007