Du conflit à la coopération dans le vivant 

Les mardis à 18h30  

Les conflits sont omniprésents dans le vivant. Tous les animaux se battent-ils et pourquoi le font-ils ? Comment résoudre, au bénéfice de chacun, des conflits de territoires entre humains et d’autres espèces ? La dévastation de la nature par les humains à laquelle nous assistons est-elle inéluctable ? L’immense diversité biologique et culturelle offre des pistes pour habiter la Terre autrement et pacifier nos relations aux autres vivants. 

Quand les animaux font la guerre 

Les humains font-ils la guerre au vivant ?  

Mardi 20 mai 

  • Sur place : Accès gratuit - Réservez votre billet
  • En ligne : La conférence sera retransmise en direct sur cette page

Les désastres écologiques récents donnent l'impression que les humains amènent la dévastation partout où ils s'installent. Sommes-nous condamnés à rendre nos milieux de vie inhabitables ? Avons-nous déclaré la guerre au vivant quand nous avons commencé à domestiquer des plantes et des animaux ? Il semble parfois que le seul moyen de protéger les milieux naturels soit d'y interdire toute activité humaine. Pourtant les recherches récentes en écologie humaine offrent une vision complètement différente. Les écosystèmes les plus riches de la planète, comme les forêts d'Amazonie ou de Nouvelle-Guinée sont habités et jardinés par des communautés humaines depuis de nombreux millénaires. L'expulsion de groupes indigènes peut conduire à une perte de résilience écologique et même à des disparitions d'espèces. Il existe une extraordinaire diversité des façons humaines d'habiter la Terre qui créent des alliances entre le domestique et le sauvage et offrent des habitats à la biodiversité. Aujourd'hui ce qui menace le vivant, c'est la perte de notre diversité bioculturelle, des savoirs terrestres et des modes de vie paysans qui ont fait la richesse de notre planète depuis dix millénaires.   

Charles Stépanoff, anthropologue, directeur d'études à l’École des hautes études en sciences sociales et cofondateur de l’École paysanne de Lignerolles.