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Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
A l’occasion de l’exposition Banquet
Les sols et les sous-sols de notre planète grouillent de vie !
Le sous-sol est le domaine des intraterrestres. Longtemps considérées comme stériles, les roches profondes abritent un immense écosystème. Si leur densité est assez faible, 70% des microbes de la Terre y vivent.
En surface, le sol constitue l’épiderme vivant de la planète : dans un gramme de terre, on peut trouver de l’ordre d’un milliard de bactéries et des dizaines de milliers de champignons. Bien que jouant un rôle fondamental pour la biodiversité, la sécurité alimentaire et le climat, il est mis en danger par les activités humaines (artificialisation, agricultures inadaptées, pollution…). Pour autant, des solutions existent pour le préserver ou le restaurer, telles que le non-labour, le développement des haies ou encore l’agroforesterie.
Environ 70% des microbes de la Terre vivent dans ses profondeurs, dans des roches autrefois considérées stériles mais où bactéries et autres micro-organismes abondent.
Bénédicte Menez, géobiologiste à l'Institut de physique du globe de Paris, professeure d'Université de Paris.
Le sol porte, nourrit, protège. 25% des espèces connues y vivent, assurant tout simplement… le fonctionnement des écosystèmes terrestres. Il fait aussi la fertilité des océans, régule le cours des rivières et modifie le climat. Hélas, urbanisation, agricultures inadaptées, pollution… l’empêchent d’assurer ses services inestimables et il disparaît sous nos yeux par érosion.
Marc-André Sélosse, biologiste, professeur du Muséum national d'histoire naturelle.
Du sol, cette couche la plus superficielle du globe terrestre, dépend la quasi-totalité de notre alimentation. Les sols peuvent devenir des outils de développement durable. Ainsi des pratiques agricoles permettraient d’accroître les stocks de carbone des sols, par exemple la réduction du travail du sol, l’agroforesterie et le développement de haies.
Claire Chenu, directrice de recherche INRAE, professeure associée à AgroParisTech, UMR Écologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes.