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Foules
L’objectif des deux expériences de cette fiche d'activités est de tester les capacités de l’enfant ou toute autre personne à reconnaître des aliments et des boissons. Il ou elle ne devra faire appel qu’à un seul sens à la fois : d’abord l’odorat, puis le goût et enfin, la vue.
• Bandeau pour les yeux • carrés de chocolat • morceaux de fruits • jus de fruits • sirop (grenadine, menthe…) • sel en poudre • sucre blanc en poudre • gélifiant • colorants alimentaires
Cacher les yeux du cobaye avec le bandeau. Lui faire sentir chacun des aliments et boissons, l’un après l’autre. Noter ce qu’il ou elle pense reconnaître.
Laisser le bandeau sur les yeux du cobaye. Lui faire goûter chacun des aliments et boissons dans un ordre ordre différent. Noter ce qu’il ou elle pense reconnaître.
Retirer le bandeau au cobaye. Lui demander d'identifier les éléments uniquement à la vue. Noter ses réponses.
Comparer les réponses des étapes 1, 2 et 3. Combien d’aliments et boissons ont été identifiés correctement grâce à l’odorat ? Au goût ? À la vue ?
Pour corser un peu l'expérience...
Demander à l’enfant de bien décrire ce qu’il teste en répondant à des questions simples.
Chaque information est un indice de plus !
Reconnaître un aliment déjà connu grâce à la vue semble assez facile. Mais parfois, les yeux ne suffisent pas. Le nez et la bouche peuvent fournir aussi une grande quantité d’informations. Comment ? À l’aide de tout un tas de petits capteurs dont certains sont sensibles aux odeurs et d’autres à la nature chimique des aliments : il s'agit respectivement des récepteurs olfactifs du nez et des papilles gustatives de la langue et du palais.
Grâce à eux, nous sommes capables d’identifier près de 1 000 milliards d’odeurs et les saveurs sucré, salé, acide, amer et umami.
Chaque aliment, chaque boisson correspond à une combinaison unique de goûts, odeurs, couleurs, formes... que notre cerveau va mémoriser au fur et à mesure de notre vie et pourra reconnaître par la suite.
Notre corps est comme une marionnette que le cerveau contrôle. Le cerveau commande nos muscles, nos humeurs et fait réagir notre corps en réponse à ce qui l’entoure.
Nous possédons une grande quantité de capteurs qui envoient en permanence au cerveau des informations sur ce qu’il se passe à l’extérieur : ce sont les récepteurs sensoriels. Ils se répartissent en majorité entre cinq sens : vue, ouïe, odorat, toucher et goût.
Quand tous nos sens sont actifs, reconnaître aliments et boissons est facile. Sans la vue, sens le plus utilisé, il devient plus difficile d’y arriver sans entraînement. Pourtant, chaque sens est important. Par exemple, le sel et le sucre sont identiques à l’œil, à l’odeur et au toucher. Mais grâce au goût, ils peuvent être différenciés.
Notre cerveau a besoin de combiner nos sens pour reconstruire, comprendre et analyser la réalité.
Si un sens ne peut être utilisé, il suffit d’entraîner tous les autres pour compenser. Ce que font souvent les personnes atteintes de malvoyance ou de surdité, par exemple.
Au début, il est possible de se sentir un peu désorienté et fragilisé par la déficience, voire la perte d’un sens. Le cerveau n’aura plus tous les indices pour analyser tout ce qui l’entoure : des informations manqueront, à l’image d’un puzzle incomplet. Mais avec de la pratique, les autres sens prennent le relais de celui qui fait défaut, les habitudes s’ancrent dans le quotidien et la confiance revient. Vive le cerveau et ses super-pouvoirs !
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