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Notre rapport à la nature est une question brûlante de ce début de XXIe siècle. Le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité nous obligent aujourd’hui à imaginer des solutions pour préserver ou restaurer l’habitabilité de la Terre. Quelles sont les pistes pour assurer une résilience de la planète ? Avons-nous une connaissance assez fine des systèmes naturels pour les manipuler sans risque ? Au-delà des techniques, le droit peut-il être un instrument efficace pour protéger la nature ?

L’ingénierie écologique pour réparer ou améliorer les écosystèmes

Mardi 24 novembre 2020 à 19h

Les écosystèmes terrestres sont très largement dégradés et nécessitent de plus en plus d’être restaurés, adaptés aux changements climatiques et à la perte de biodiversité, voire optimisés. Pour cela, le génie écologique manipule des systèmes vivants aux interdépendances complexes. Quelles questions scientifiques, éthiques et politiques posent cette nouvelle étape dans l’instrumentalisation de la nature ?

Luc Abbadie, directeur du laboratoire Biogéochimie et écologie des milieux continentaux, École nationale supérieure (ENS).
Modération : Yves Sciama, journaliste scientifique.

 

Des matériaux à l’architecture : s’inspirer du vivant

Mardi 1er décembre 2020 à 19h

Au cours de 3,8 milliards d’années d’évolution, le vivant a « inventé » de multiples solutions économes en énergie et en ressources pour s’adapter aux contraintes des milieux. Aujourd’hui chercheurs et ingénieurs s’en inspirent pour concevoir des applications scientifiques, technologiques et même sociétales. Le biomimétisme permet-il de réconcilier les activités industrielles avec la préservation de la nature ?

Kalina Raskin, ingénieure physico-chimiste et docteur en biologie, directrice générale du Centre européen d’excellence en biomimétisme (CEEBIOS).
Modération : Yves Sciama, journaliste scientifique.

 

 

Le droit peut-il sauver la nature ?

Mardi 8 décembre 2020 à 19h

Ces dernières années, plusieurs États ont donné des droits à la nature : la Nouvelle Zélande reconnaît le fleuve Whanganui en qualité de sujet de droit, l’Inde a accordé le statut de personne au Gange, l’Équateur et la Bolivie donnent des droits à la "Terre-mère". En France, la convention citoyenne pour le climat avait proposé la création du crime d’écocide pour pénaliser les atteintes graves à l’environnement.
Accorder des droits à la nature permet-il de la protéger efficacement ?

Table ronde avec :
Julien Bétaille, maître de conférences en droit public à l'université Toulouse 1 Capitole, co-directeur du Master 2 Droit de l'environnement ;
Marine Calmet, juriste, présidente de l'association Wild Legal ;
Marine Yzquierdo, avocate et membre de l'association Notre affaire à tous.

Modération : Octave Larmagnac-Matheron, journaliste à Philosophie magazine.

 

 

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