Les entrepreneurs : créer des emplois, de la richesse, du rêve

"Pour vous, l'entrepreneuriat, c'est quoi ?" Telle était la question posée sur facebook. Voici quelques réponses d'entrepreneurs.

"L'entrepreneuriat, c'est d'abord l'action avant la réflexion, c'est risquer de réussir, c’est la meilleur façon de prédire son future et de le construire". "C’est accepter les remarques et ne jamais baisser les bras, oser prendre un risque pour mettre en œuvre une idée qui va vous faire perdre du temps et de l'argent". "Il demande un investissement total de soi : il ne faut pas chercher ce qu'il vous permet de gagner, mais ce qu'il vous permet de devenir. C'est l'excitation de la plongée vers l'inconnu, et la remise en question perpétuelle".

"C'est mettre en oeuvre une bonne idée et en faire une entreprise rentable : les pieds bien ancrés au sol et la tête dans les étoiles ! C'est l'audace de penser que l'on peut agir. C'est une aventure qu'on crée et qu'on entretient par ses prises de risques, ses erreurs, son sens de l'écoute et des responsabilités, et surtout par son envie d'agir". "Oser en tout genre et Doser avec sagesse".

"Être animé d'une foi hors normes, d'un dynamisme exceptionnel, d'une imagination et d'un sens de l'adaptation développé. Accepter les victoires comme les défaites avec un même regard. Et surtout, ne pas oublier que nous sommes le moteur de ce système qui ne fait rien pour nous aider!!"!  "Rencontrer un problème, et le résoudre pour tout le monde". "C'est imaginer l'avenir avec une dynamique d'ouverture, de rigueur et d'enthousiasme !"

«Quoique tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir et de la magie.» Goethe. «A l’origine de tout risque, il y a le fait d’avoir osé» Jacques Audiberti.

Les astronautes : risquer pour trouver de nouveaux espaces

Selon le Dr John Allen de la NASA, "Les astronautes sont exposés à des niveaux de radiation quatre fois plus élevés que les travailleurs du nucléaire sur Terre". Cette organisation consigne scrupuleusement les dosages accumulés par chaque astronaute au cours de sa carrière. Chaque décollage, chaque sortie dans l'espace, chaque destruction solaire sont enregistrés. Lorsqu'un astronaute atteint des niveaux proches de la limite... Il ou elle peut se voir interdire de quitter la station spatiale !

Les sportifs de l'extrême : bonheur et risque raisonné

Se dépasser, faire toujours mieux, le perfectionnisme est un puissant moteur de réussite. Le sport dynamise et oxygène le corps. Il déclenche une poussée de neurotransmetteurs, ces messagers chimiques du cerveau : les endorphines, cause de la «mythique ivresse du sportif» ; la sérotonine, connue pour son effet sur l'humeur et la dépression.

Il déclenche aussi les hormones du stress : le cortisol, mobilisateur des réserves d'énergie du corps ; l'adrénaline, accélérateur des battements du coeur qui diffuse alors plus vite le sang à travers le corps. Les sports extrêmes sont addictifs.

Comme beaucoup de sportifs de l'extrême, le surfeur prend des risques en permanence quels que soient la taille des vagues, la force des courants, le nombre de surfeurs ou la présence de rochers,  voire de requins. Il calcule les risques en fonction de son expérience. Pour le surfeur, chaque vague est un nouvel apprentissage, une remise en question. C'est l'affirmation du risque calculé du principe d'attrition.

Les aventuriers : tests d'endurance et survie

Défier l'inconnu, prouver qu'il est possible de se sortir de situations incroyables dans des aventures  extrêmes, et ainsi faire progresser la connaissance du monde et des limites humaines : oui, à condition de s'y être préparé au mieux.   

La Route du Rhum, cette transatlantique à la voile en solitaire, de 3 510 milles, se court de Saint-Malo à Pointe-à-Pitre, tous les quatre ans, au mois de novembre. Les 9 premières éditions ont sacré les plus grands marins de l’histoire. Selon Loïck Peyron, 2ème fois vainqueur en novembre 2014, il s'agit plus d'une course d'endurance et de tactique à la navigation que de puissance physique.

Dixie Dansercoer et Sam Deltour ont décidé, en novembre 2011, de parcourir la dernière région encore inexplorée de notre planète, l’Antarctique Est. Son plateau s'élève en moyenne à 3.000 mètres au-dessus du niveau de la mer, avec une température de -89,2°C, la plus basse jamais relevée.

L’expédition autonome, n’a pas uniquement repoussé les limites en termes d’aventure et d’aspect humain. Elle a aussi permis de tester à la fois un  nouveau modèle de traîneaux sur un  terrain difficile et imprévisible ; des  repas équilibrés, nourrissants et délicieux pour pouvoir affronter les difficultés ; de nouveaux éléments scientifiques sur le plan climatologique grâce aux mesures quotidiennes du vent, des précipitations, du taux d’humidité et des nuages.

Les détourneurs de risque : orage, avalanche, feu

Détourner le risque de sa route, empêcher son impact ou, au contraire, le provoquer pour pouvoir choisir le lieu et le moment où il se concrétisera, telles sont les tâches des dévieurs de risques.

Le déclenchement préventif des avalanches offre de nombreux avantages de sécurisation mais également de nouveaux risques pour ceux qui s'en chargent tels que des sites très escarpés, un trop mauvais temps pour pouvoir utiliser l'hélicoptère, des projections liées à l'explosion ou à l'avalanche déclenchées, le non-déclenchement des explosifs mis en oeuvre.

Des scientifiques américains sont en train de développer une technologie consistant à déclencher la pluie, et même la foudre, en bombardant les nuages à l’aide de l’émission conjointe de deux faisceaux laser, selon un article publié le 23 mars 2014 dans la revue Nature Photonics.