Recherche d'informations Dermatologie Moustiques 07 juillet 2025 Question Pourquoi certaines personnes se font plus piquer par les moustiques que d'autres ? Réponse Bonjour, Votre question nous a été transmise par Eurekoi en raison de sa thématique santé. Vous souhaitez savoir pourquoi certaines personnes se font plus piquer par les moustiques que d'autres. Pour commencer, nous vous proposons la lecture de l’article Comment les moustiques nous piquent (et les conséquences) paru dans The conversation et rédigé par Yannick Simonin, Virologiste, maître de conférences en surveillance et étude des maladies émergentes, Université de Montpellier et Sébastien Nisole, Virologiste – Responsable de l’équipe “Trafic viral, restriction et immunité innée”, Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM), Inserm :Le sang, l’assurance d’une descendance bien néeTout d’abord, il faut rappeler que seuls les moustiques femelles piquent, les mâles préférant de loin à notre sang le nectar des fleurs, ou d’autres sources de sucre (comme le miellat, un liquide épais et visqueux qu’excrètent certains insectes qui parasitent les végétaux, comme les pucerons, les aleurodes, les cochenilles…). Et pour cause : ils ne possèdent pas d’appareil piqueur…En plein vol, il n’est pas évident de distinguer les inoffensifs mâles des femelles. Une observation attentive permet néanmoins de constater la présence d’antennes plumeuses sur la tête des premiers, absentes de celle des secondes. Mais quoi qu’il en soit si un moustique vous pique, c’est forcément une femelle !Pourquoi donc cette appétence des femelles pour les repas sanguins ? Tout simplement parce que le sang récolté constitue une source très riche de protéines, utilisées pour compléter la maturation de ses œufs, après la fécondation par le mâle. Le sang ne sert donc pas à nourrir les moustiques, mais à permettre à leur progéniture de voir le jour. Sans piqûre, pas de nouveau moustique !Le moustique est bien équipéPour nous piquer, la femelle du moustique dispose d’un arsenal redoutable. Il est composé d’une trompe, qu’on appelle proboscis, qui est elle-même constituée de pièces buccales « vulnérantes » (capable de blesser), les stylets. Ces pièces sont enveloppées par le labium, souple, qui se replie au moment de la piqûre. À l’inverse d’un dard, la trompe du moustique est flexible, ce qui facilite son chemin jusqu’au sang.Lors de la piqûre, les stylets percent l’épiderme et le traversent en « tâtonnant », à la recherche d’un vaisseau sanguin. Des appendices buccaux, qu’on appelle maxilles, permettent à la trompe de se maintenir en place. Dans le même temps, via un autre appendice, le moustique injecte sa salive. Cette dernière contient des substances qui évitent que les vaisseaux sanguins ne se contractent et fluidifient le sang, empêchant sa coagulation et l’agrégation des plaquettes, étape initiale de la cicatrisation. Les stylets délimitent ainsi deux canaux : le canal alimentaire, par lequel est aspiré le sang, et le canal salivaire, par lequel est injectée la salive.Le moustique prélève, en fonction des espèces, de 0,001 à 0,01 millilitre de sang. Une quantité infime de sang pour nous, mais énorme pour lui : celle-ci peut être équivalente au propre volume sanguin de l’insecte. Et le tout est ingurgité en moins de 2 minutes !Si la victime « prélevée » n’a pas de souci à se faire quant à la quantité de sang subtilisée, la piqûre entraîne d’autres problèmes, plus ou moins graves…Une brève histoire de peau[…]La salive de moustique, à l’origine de nos désagrémentsLa piqûre de moustique est l’une des nombreuses agressions auxquelles la peau doit faire face. Lorsqu’un moustique pique, sa trompe pénètre dans l’épiderme puis dans le derme à la recherche d’un capillaire sanguin.Outre l’agression physique que constitue cette insertion, c’est surtout la salive injectée au cours de l’opération qui déclenche une réaction de notre peau. Elle contient en effet un mélange complexe de protéines, lequel est reconnu par les défenses immunitaires de la peau comme un agent étranger.[…]De rares complications[…]Atténuer les démangeaisonsIl existe de nombreux produits commercialisés et de nombreuses recettes « maison » pour atténuer la piqûre et les démangeaisons associées. Citons notamment l’utilisation d’un tissu imbibé d’eau chaude sur la piqûre ou à l’inverse d’un glaçon ou encore des compresses alcoolisées et certaines huiles essentielles.Les pommades antihistaminiques ou les antihistaminiques par voie orale sont bien souvent très efficaces. Les pommades à base de corticostéroïdes sont également utilisées. Elles aident à diminuer les démangeaisons et les gonflements, consécutifs de la réaction inflammatoire.Mais le problème principal lié à la piqûre ne réside pas dans les rares complications ou dans le désagrément que causent les démangeaisons, même si l’inconfort qui en résulte est indéniable.En effet, dans certains cas, le moustique ne vient pas seul. Selon les régions du globe et les espèces considérées, il peut transporter en lui d’encombrants partenaires, virus ou parasites plus ou moins dangereux pour l’être humain. Or au moment de la piqûre, ces passagers clandestins peuvent s’introduire dans notre organisme.Au-delà des boutons, le risque infectieux[…]Se protéger des piqûresLa meilleure façon d’éviter les désagréments et les risques potentiels associés aux piqûres est de veiller à ce que le moustique ne parvienne pas à nous ajouter à la longue liste de ses victimes.En outre, éviter la piqûre, c’est non seulement se protéger, mais aussi ralentir le cycle reproductif de la femelle, qui devra se mettre en quête d’une nouvelle victime pour pouvoir effectuer sa ponte. Or, une femelle moustique pouvant pondre plusieurs centaines d’œufs à chaque ponte, et les femelles de certaines espèces pouvant effectuer plusieurs pontes durant leur vie (autour de 5 le plus souvent), l’effort n’est pas anodin !Toutes les précautions sont donc bonnes à prendre : vêtements amples et couvrants, moustiquaires, répulsifs… Il faut également veiller à éliminer dans notre environnement toutes les eaux stagnantes, qui peuvent être propices à la propagation des moustiques, en vidant les coupelles des pots de fleurs, les arrosoirs, en couvrant les réceptacles d’eau de pluie, etc.En revanche, il faut éviter absolument les gadgets parapharmaceutiques tels que les « bracelets anti-moustiques », car ces accessoires sont au mieux inefficaces, au pire, nocifs. L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a en effet alerté en avril 2020 sur les risques de ces dispositifs, qui peuvent notamment entraîner des irritations ou des brûlures.Mieux vaut donc privilégier les bonnes vieilles méthodes naturelles, dont l’efficacité a été éprouvée, comme les bougies et autres spirales antimoustiques, qui dégagent des arômes de citronnelle, de géranium ou de lavande… Les moustiques sont en effet très sensibles aux odeurs.Soulignons d’ailleurs que la notion de « peaux à moustiques » est justifiée. En effet, les odeurs dégagées par notre peau ainsi que par les bactéries qui la colonisent (odeurs amplifiées notamment par la transpiration), rendent notre épiderme plus ou moins attractif pour les moustiques. Nous ne sommes donc pas tous égaux face aux risques de piqûres. Heureusement, les moyens de prévention et de lutte contre leur propagation fonctionnent pour tout le monde !https://theconversation.com/comment-les-moustiques-nous-piquent-et-les-consequences-186325 Allo docteur, site dont le Dr Marina Carrère d’Encausse est une des responsables éditoriales, propose un article intitulé Pourquoi les moustiques piquent-ils certaines personnes plus que d'autres ? Qui sont les plus à risque de se faire piquer ?Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les moustiques ont tendance à toujours se tourner vers les mêmes victimes. Voici lesquels.Sommes-nous tous égaux face au risque de piqûre ? Oui… et non, expliquent les chercheurs. La génétique de sa proie joue en effet un rôle dans le choix du moustique. Dans une étude publiée dans la revue PLOS One en 2015, des chercheurs ont confronté des vrais et faux jumeaux à l’espèce de moustique Aedes aegypti. Les vrais jumeaux, qui ont donc la totalité de leurs gènes en commun, ont eu approximativement le même risque de piqûre. Ce qui n’était pas le cas des faux jumeaux. Cette incidence génétique est toutefois minime et encore mal identifiée.En revanche, un fort taux de CO2 émis par sa victime, et le risque de piqûre est drastiquement accru. Les moustiques sont en effet naturellement attirés vers le CO2 produit par la transpiration ou la respiration. C’est pourquoi les sportifs, qui transpirent beaucoup, sont particulièrement à risque de se faire piquer, tout comme les personnes en surpoids.Les buveurs de bière sont également réputés pour être des cibles de choix pour les vampires de l’été. Une nouvelle fois, ce lien est sûrement à mettre au profit de la propension de l’alcool à provoquer une hausse du taux de la glycémie et du débit sanguin, qui entraîne irrémédiablement une transpiration plus importante, notamment quand le thermostat est au plus haut.Les femmes enceintes ne sont pas en reste. Selon une étude publiée dans le British Medical Journal en 2000, elles émettent 21 % de CO2 en plus que le commun des mortels, et se font donc piquer plus fréquemment. Les moustiques, ces prédateurs au nez finLe taux de CO2 émis par le corps n’est pas le seul facteur à prendre en compte pour expliquer pourquoi une peau est plus sujette aux piqûres qu’une autre. Si vous souhaitez vous attirer les faveurs d’un moustique, sachez que votre odeur corporelle sera votre allié numéro 1. Non content d’être une importante source de CO2, la transpiration produit également de nombreux composés volatils. Résultat : une odeur caractéristique, repérable à plusieurs dizaines de mètres par les moustiques, qui se feront une joie d’aller vider de son sang ce nouveau réservoir odorant. Ne pensez toutefois pas vous débarrasser de ces horreurs de la nature en vous aspergeant d’eau de Cologne ou en passant un simple coup de déodorant après une séance de sport. Ces petites bêtes sont capables de pister un bouquet d'odeurs cutanées en fonction de préférences propres à chaque espèce.Par exemple, une étude publiée en 2011 dans la revue PLOS One a montré que l’espèce de moustique Anopheles gambiae, présente en Afrique et vecteur du paludisme, se tournait particulièrement vers les individus dont la peau présente la bactérie Brevibacterium epidermidis. Une bactérie responsable de l’odeur typique et désagréable de la transpiration, proche de celle de l’odeur de chaussettes sales. Si vous avez l’impression d’être particulièrement exposé aux piqûres de moustiques, en comparaison de vos proches, il peut enfin tout simplement s'agir d’un simple biais statistique. À force de vous persuader que vous êtes constamment la victime malheureuse de ces suceurs de sang, vous allez remarquer chaque piqûre, même la plus anodine. Là où votre collègue, moins sensible, ne relèvera pas (ou plus), chacune des traces du passage d’un moustique sur sa peau.https://www.allodocteurs.fr/pourquoi-les-moustiques-piquent-ils-certaines-personnes-plus-que-dautres-37626.html Enfin, un article de RTBF Actu rubrique Faky, plateforme de Fact checking de la RTBF, dément l’assertion suivante : Non, les moustiques ne piquent pas davantage les personnes qui ont le "sang sucré"Une idée largement répandue, notamment sur les réseaux sociaux, suggère que les moustiques choisissent de préférence des personnes qui ont le sang sucré pour les piquer. Cependant, d’après plusieurs études scientifiques, ils seraient plutôt attirés par les odeurs corporelles (comme la sueur), le CO2 que nous expirons, la chaleur du corps ou les couleurs sombres. Il y a également d’autres paramètres multisensoriels complexes qui peuvent entrer en compte dans le choix des moustiques de piquer tel ou tel individu comme l’humidité ou les bactéries présentes sur notre peau. Cela dépend également largement du type de moustique rencontré.[…]Le sang humain n’est pas “sucré”Selon ces publications, les moustiques seraient donc particulièrement attirés par le "sang sucré".Cette qualification proviendrait de l’alimentation de chacun qui serait plus ou moins portée sur le sucre et qui aurait donc un impact sur le goût de son sang. Cela n’a cependant pas de fondement scientifique, parce que le sang humain n’est pas à proprement parler "sucré" :Premièrement, la concentration normale de glucose dans le sang à jeun n’est que de 3,9 à 5,8 mmol/l. Même chez les patients souffrant d’hyperglycémie, la concentration n’est que de 7,0 mmol/L environ. Une telle concentration de glucose dans le sang ne peut pas être reconnue par les papilles gustatives.Deuxièmement, les sels minéraux présents dans le plasma de notre sang lui donnent d’ailleurs plutôt un petit goût salé.Le taux de sucre dans le sang n’a pas d’impact sur le choix des moustiquesAprès l’accouplement, les femelles moustiques ont besoin de sang pour développer les protéines nécessaires à la ponte de leurs œufs. C’est pour cette raison qu’elles recherchent d’autres êtres vivants pour s’alimenter. Les moustiques mâles ne piquent pas alors que les femelles recherchent leurs proies, plantent leurs stylets dans les vaisseaux sanguins, puis aspirent le sang avec leur trompe en forme de seringue."Les femelles moustiques sont également à la recherche de cholestérol car les insectes sont incapables d’en fabriquer alors qu’il est nécessaire à leur développement. Ce cholestérol, les insectes vont pouvoir le trouver par exemple dans le sang humain", explique Pierre Rasmont, directeur du laboratoire de zoologie de l’UMons.Afin de couvrir leurs besoins énergétiques, les moustiques s’alimentent par ailleurs de nectars ou du jus sucrés des fleurs. C’est potentiellement pour cette raison que certaines personnes associent cette idée de "sang sucré" qui attirerait les moustiques, car les femelles ont effectivement besoin de sucres pour se développer.Cependant, cette assertion faisant le lien entre le taux de sucre dans le sang humain et l’attrait pour la femelle moustique n’a pas non plus de fondement scientifique. En effet, les insectes n’ont pas la capacité d’analyser la concentration de sucre dans le sang avant de choisir de piquer telle personne plutôt que telle autre.En revanche, d’après plusieurs publications, dont une étude scientifique menée en 2004, le groupe sanguin pourrait avoir un impact dans le choix des femelles Aedes albopictus (communément appelé "moustique tigre") de se diriger vers un être humain plutôt qu’un autre : les personnes de type O seraient dès lors plus susceptibles d’attirer cette espèce de moustiques que celles de type A ou B. Selon les chercheurs japonais qui ont mené l’étude, certains humains sécrètent un signal chimique à travers leur peau qui informe le moustique sur le type de groupe sanguin : ceux-ci peuvent s’y référer donc pour choisir leurs proies.Un intérêt particulier pour certaines odeursMais au-delà de cette préférence possible pour les personnes de type O, comment expliquer l’attirance des moustiques femelles pour certains humains plutôt que d’autres ?L’élément de réponse principal tient au fait que les moustiques préfèrent certaines "odeurs" de peau, que seuls eux perçoivent, à travers le CO² que les êtres humains produisent, en expirant.En effet, comme l’indique le site d’information scientifique "Live Science", les moustiques se servent principalement du paysage chimique invisible de l’air qui nous entoure pour localiser leurs proies. Les femelles tirent parti de ce paysage en utilisant des comportements et des organes sensoriels spécialisés pour trouver leurs victimes en suivant les traces chimiques subtiles que leur corps laisse derrière lui.En particulier, les moustiques se fient au dioxyde de carbone pour trouver leurs hôtes. Lorsque nous expirons, le dioxyde de carbone de nos poumons ne se mélange pas immédiatement à l’air. Il reste temporairement dans des "nuées" que les moustiques peuvent suivre, potentiellement jusqu’à une distance de 50 mètres.Acide lactique, température du corps, consommation de bière, couleurs sombres…Le directeur du laboratoire de zoologie de l’UMons explique que les critères de sélection des moustiques peuvent varier d’une espèce à l’autre : “Il y a beaucoup d’espèces de moustiques et de genres différents, certains piquent la nuit, d’autres le jour, certains sont actifs dans la forêt, d’autres hors de la forêt. Même en Belgique, nous avons différentes espèces qui ont des comportements et des cibles différents. Par exemple, le moustique tigre pique le jour n’importe où sur le corps alors que l’Anophèle, pique davantage aux pieds et aux chevilles. D’autres visent davantage les articulations des mains.”Pour faire leur choix, les moustiques prennent en compte plusieurs paramètres comme :La quantité de CO2 (dioxyde de carbone) émise par l’individu,La vapeur d’eau émise,La quantité d’acide lactique produite (produit notamment lors de l’effort physique),Ou encore la température du corps. Plus cette dernière sera élevée, plus elle attirera potentiellement les moustiques femelles.Par ailleurs, les personnes ayant un taux métabolique plus élevé produisent plus de dioxyde de carbone, c’est notamment le cas des personnes de grande taille, en surpoids ou les femmes enceintes, comme le note NBC. Ce qui explique pourquoi ces personnes soient potentiellement plus sujettes aux piqûres que les autres.Des scientifiques ont également étudié une possible corrélation entre l’attractivité d’un sujet pour les moustiques et les colonies de bactéries qui vivent sur la peau de chaque individu. Selon cette étude publiée en 2011, avoir de grandes quantités de seulement quelques types de bactéries rendait la peau plus attrayante pour les moustiques.En revanche, il est surprenant de constater que la présence d’une grande quantité de bactéries, mais réparties entre une plus grande diversité d’espèces de bactéries différentes, semble rendre la peau moins attrayante. Cela pourrait également expliquer pourquoi les moustiques sont particulièrement enclins à piquer nos chevilles et nos pieds : les colonies de bactéries provoquent des odeurs particulières qui participent à l'attractivité de la peau pour certains moustiques."Ces bactéries font partie du microbiome cutané qui est unique pour chaque être humain. Ce microbiome est notamment responsable des odeurs spécifiques à chaque individu. Ces marqueurs olfactifs ont une influence sur l’attirance que chacun peut provoquer chez les moustiques", indique M. Rasmont.Une étude menée au Bukina-Faso en 2010 indique également que la consommation de bière peut attirer davantage les moustiques. Mais bien que les chercheurs aient soupçonné que cela était dû au fait que la consommation d’alcool augmente la quantité d’éthanol excrétée dans la transpiration ou à l’augmentation de la température corporelle, aucun de ces facteurs n’a été mis en corrélation avec une plus grande attirance des moustiques. Cela rend leur affinité pour les consommateurs de bière assez floue.Enfin, les couleurs sombres comme le noir ou le bleu marine sont aussi des éléments visuels susceptibles d’attirer les moustiques.https://www.rtbf.be/article/non-les-moustiques-ne-piquent-pas-davantage-les-personnes-qui-ont-le-sang-sucre-11046500 Nous espérons que ces informations vous seront utiles et nous nous tenons à votre disposition pour toute nouvelle recherche documentaire dans le domaine de la santé. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.Service Questions-santéhttp://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/ Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !