Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 18h et jusqu'à 19 h le dimanche
FRAGILE !
Fragile ! Le cahier d'activités
Bonjour,
Après des recherches sur internet, vous avez identifié 2 protocoles de recherche travaillant sur la réparation de la rétine. Vous mentionnez plus particulièrement l’étude du Pr. Christelle Monville qui dirige les recherches sur les rétinopathies à l’I-Stem de l’institut de biothérapie ainsi que l’étude de la chercheuse Deniz Dalkara, chercheuse à l’INSERM.
Concernant les recherches du Pr Christelle Monville, voici ce qu’indique un article réalisé par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) :https://presse.inserm.fr/vers-le-premier-essai-francais-de-therapie-cellulaire-dans-une-forme-de-retinite-pigmentaire/30284/
Si vous désirez obtenir plus d’informations sur cet essai clinique, vous pouvez contacter le Pr. Christelle Monville qui dirige les recherches sur les rétinopathies à l’I-Stem, institut de biothérapies :
I-Stem Institut des cellules Souches pour le Traitement et l'Etude des maladies Monogéniques I-Stem Inserm/UEVE 861 – CECS GENOPOLE - Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 EVRY CEDEX Tél. : 33 (0)1 69 90 85 17 http://www.istem.eu/
Courriel : c.monvillle(at)istem.fr
https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Directory_Professionals.php?lng=FR&data_id=46630&MISSING%20CONTENT=Pr-Christelle-MONVILLE&title=Pr%20Christelle%20MONVILLE&search=Directory_Professionals_Simple
Concernant les recherches de Deniz Dalkara, chercheuse à l’INSERM et à l’Institut de la vision, un second article intitulé Thérapie génique : une approche lumineuse pour rétablir la vision (21/03/2018) précise :
La thérapie génique consiste à introduire un gène médicament dans des cellules cibles à l’aide d’un vecteur, le plus souvent un virus modifié. Cette approche a déjà été testée avec succès dans quelques cécités rares d’origine génétique, comme l’amaurose congénitale de Leber, une forme très rapide de dégénérescence rétinienne. Son extension à d’autres pathologies rétiniennes reste néanmoins limitée par la diversité des mutations pouvant être impliquées, dont un grand nombre reste d’ailleurs encore inconnu. C’est notamment le cas dans les rétinopathies pigmentaires, un groupe de maladies évolutives caractérisées par la perte progressive de la vision - d’abord nocturne, puis diurne - liée à la mort de cellules nerveuses spécialisées, les photorécepteurs à bâtonnets, puis ceux à cônes. […] Ce modèle pourrait faire l’objet d’essais cliniques, mais il demande néanmoins à être perfectionné. "L’opsine microbienne est bien moins sensible à la lumière que nos cônes. Aussi, une telle approche de thérapie génique reposera sur l’utilisation de lunettes spéciales, dotées de caméra qui capteront les stimuli lumineux et les intensifieront à destination de la rétine ", précise la chercheuse. Par ailleurs, "dans les rétinopathies pigmentaires, la disparition des cônes, en charge de la perception des couleurs et de la vision diurne, s’explique par la mort préalable des bâtonnets qui les nourrissent normalement avec un facteur trophique. Même si l’opsine peut rétablir la vision, elle n’empêchera pas la mort progressive des cônes. Nous cherchons donc à améliorer le traitement grâce à une expression simultanée du gène codant pour l’opsine et de celui codant pour le facteur trophique, ce qui permettrait de préserver et restaurer la vision à plus long terme.
La thérapie génique consiste à introduire un gène médicament dans des cellules cibles à l’aide d’un vecteur, le plus souvent un virus modifié. Cette approche a déjà été testée avec succès dans quelques cécités rares d’origine génétique, comme l’amaurose congénitale de Leber, une forme très rapide de dégénérescence rétinienne. Son extension à d’autres pathologies rétiniennes reste néanmoins limitée par la diversité des mutations pouvant être impliquées, dont un grand nombre reste d’ailleurs encore inconnu. C’est notamment le cas dans les rétinopathies pigmentaires, un groupe de maladies évolutives caractérisées par la perte progressive de la vision - d’abord nocturne, puis diurne - liée à la mort de cellules nerveuses spécialisées, les photorécepteurs à bâtonnets, puis ceux à cônes.
[…]
Ce modèle pourrait faire l’objet d’essais cliniques, mais il demande néanmoins à être perfectionné. "L’opsine microbienne est bien moins sensible à la lumière que nos cônes. Aussi, une telle approche de thérapie génique reposera sur l’utilisation de lunettes spéciales, dotées de caméra qui capteront les stimuli lumineux et les intensifieront à destination de la rétine ", précise la chercheuse. Par ailleurs, "dans les rétinopathies pigmentaires, la disparition des cônes, en charge de la perception des couleurs et de la vision diurne, s’explique par la mort préalable des bâtonnets qui les nourrissent normalement avec un facteur trophique. Même si l’opsine peut rétablir la vision, elle n’empêchera pas la mort progressive des cônes. Nous cherchons donc à améliorer le traitement grâce à une expression simultanée du gène codant pour l’opsine et de celui codant pour le facteur trophique, ce qui permettrait de préserver et restaurer la vision à plus long terme.
https://www.inserm.fr/actualites-et-evenements/actualites/therapie-genique-approche-lumineuse-pour-retablir-vision
De la même façon, nous vous proposons de contacter directement la chercheuse ou la structure d’accueil afin d’obtenir des informations complémentaires :
Contact : deniz.dalkara(at)gmail.com
http://www.institut-vision.org/fr/therapies-geniques-et-modeles-animaux-pour-les-maladies-neurodegeneratives/item/140-deniz-dalkara.html
Nous espérons que ces éléments vous seront utiles et restons à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé.
L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé. Service Question-santé
NB : Nous vous remercions d'avoir autorisé la publication de votre question. Vous pourrez la retrouver dans les pages de la Cité de la santé (les questions-réponses sont classées par dates)