Questions-Santé Un service de la Cité de la santé

Toutes les questions

Questions-santé vous apporte une réponse documentaire dans le domaine de la santé dans un délai de 72h (du mardi au samedi)
Nous vous invitons à interroger l’ensemble des réponses que nous avons déjà rédigées ou l’un des dossiers thématiques que nous avons élaborés. Si vous n’avez pas trouvé de réponse adaptée à votre demande, n’hésitez pas à poser votre question sur notre formulaire (en bas de page)

 

Amour

Question

Comment faire pour oublier une personne qu'on aime?

Réponse

Bonjour,

Vous vous demandez comment faire pour oublier un amour.

Fils santé jeunes, un service de l’École des Parents et des Éducateurs de l’Ile-de-France financé par Santé Publique France, vous apporte des éléments de réponse :

Après une séparation ou juste un refus de celui ou celle que l’on aime, les journées sont remplies d’elle ou de lui. Chaque détail rappelle le grand absent, chaque discussion nous fait remarquer qu’elle n’est pas là. Alors on rumine, on est triste, parfois en colère. C’est un peu comme si l’autre n’avait jamais été aussi présent et ça fait mal, alors qu’on voudrait juste l’OUBLIER…
Mais plus on se dit qu’on veut tourner la page, arrêter d’avoir mal, effacer tout ce qui s’est passé, plus on y pense.
Ne penser qu’à ça pour pouvoir passer à autre chose : l’étrange paradoxe
La première fois où ça arrive, on est surpris par la douleur que l’on ressent et on est persuadé que ça ne passera jamais. Il n’y a plus que l’autre : quand on mange, quand on marche, quand on est en cours, quand on essaie de s’endormir, quand on écoute de la musique. D’ailleurs, les potes finissent par enchaîner de grandes phrases toutes faites dans l’espoir que l’on parle (enfin !) d’autre chose. « Oublie-le, il te méritait pas », « Une de perdue, 10 de retrouvées », « pense à autre chose ! », comme si ça nous amusait d’être dans cet état ! Si on ne peut pas oublier, on pourra, dans quelques temps, passer à autre chose à condition de justement y penser.
Pourquoi penser tout le temps à l’autre peut aider à s’en détacher ?
Pour comprendre cet étrange paradoxe (penser tout le temps à quelqu’un alors qu’on voudrait l’oublier), on peut utiliser l’image du fil. C’est un peu comme si, en s’aimant, on avait tissé des fils qui nous liaient l’un à l’autre. Quand il ou elle a cassé, on pourrait penser que ses fils se sont rompus. Mais les nôtres nous relient toujours à lui ou à elle.
Pour se détacher en dénouant les fils, il faut les toucher et c’est un peu comme si on continuait à toucher, à regarder l’autre. Il est donc archi présent dans notre esprit (et dans notre cœur, osons le romantisme !) au point que l’on se dit que l’on n’arrivera jamais à l’oublier, à passer à autre chose, à arrêter d’avoir mal. Pourtant, à notre insu, on est bel et bien en train de prendre chaque petit fil et de le détacher ! Au bout de quelques mois, les fils ne seront plus liés à l’autre, il faudra alors les démêler et ils pourront, à nouveau, se lier à une nouvelle personne.
Et puis, penser toujours à l’autre, c’est aussi le garder présent en soi, comme si, malgré tout, il faisait toujours partie de notre vie. Si la rupture est nette, la douleur persiste et il faut du temps pour se séparer de l’autre. Continuer à penser à lui, c’est le garder encore un peu, le temps qu’il ou elle fasse partie de nos souvenirs… Y penser tout le temps, même si on préférerait faire comme si rien ne s’était passé, c’est peu à peu recommencer à avancer.
On voudrait parfois oublier, mais oublier quoi : l’autre ou plutôt la fin de l’histoire, le chagrin, la colère ?
Dans ces moments-là, il faut se faire confiance, peu à peu, on n’oubliera pas, c’est sûr, mais cette histoire appartiendra au passé. C’est tout un travail où il faut détacher un à un tous les liens qui nous retiennent à l’autre et pour ça, pas d’autres choix que d’y penser. En fait, on ne veut pas oublier, mais « digérer » les moments passés ensemble. Il y a sans doute eu des moments heureux et d’autres moins drôles. Oublier se serait renoncer à qui on est, à nos choix même si on s’était trompé. Se souvenir, c’est aussi pouvoir avancer en sachant un peu mieux ce que l’on veut et pour permettre à la blessure de se refermer. Une cicatrice restera mais elle sera faite aussi des moments heureux passés.

https://www.filsantejeunes.com/oublier-son-ex-12454

Nous vous suggérons de poser votre question sur le site de Fils santé jeune, soit via son formulaire anonyme et gratuit, soit par téléphone au 0800 235 236.
https://www.filsantejeunes.com/boites-a-questions

Nous vous suggérons également la lecture d’un ouvrage intitulé Comment guérir d’un chagrin d’amour et retrouver le sourire du Dr Stéphane Clerget  (éditions Limonade, 2015).  Cet ouvrage est disponible à la Cité de la santé. Vous trouverez sur le lien suivant les indications pour venir.
http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/bibliotheque/informations-pratiques/
Cet ouvrage grand public est certainement disponible dans de nombreuses bibliothèques municipales.

Nous espérons que ces informations vous seront utiles et nous nous tenons à votre disposition pour toute nouvelle recherche documentaire dans le domaine de la santé.

L’Equipe des documentalistes de Questions-santé,Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.Service Question-santé

NB : Nous vous remercions d'avoir autorisé la publication de votre question. Vous pourrez la retrouver dans les pages de la Cité de la santé  (les questions-réponses sont classées par dates)

Avez-vous trouvé cette réponse utile ? /
Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !

Vous n'avez toujours pas trouvé votre réponse ?

N’hésitez pas à nous poser votre question. Nous vous apporterons une réponse documentaire dans les 72h (du mardi au samedi)

Posez votre question