Attentats 2015 : quels effets sur l’individu et la société ? 

Mardi 23 septembre à 18h30

Dès 2015, les scientifiques de différentes disciplines se sont mobilisés pour comprendre les conséquences individuelles et sociales des attentats. Les neurosciences visent à mieux comprendre le trouble du stress post-traumatique et améliorer sa prise en charge. Les sciences humaines et sociales explorent leurs effets à court et plus long terme sur la société pour nous aider à traverser les moments d’épreuve terroriste avec lucidité et résilience.

En lien avec l'exposition 13 novembre 2015 : que dit la science des attentats ?  

Avec : Pierre Gagnepain, neuroscientifique, chercheur à l’Inserm, Unité Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine, responsable scientifique du programme Remember  et Gérôme Truc, sociologue, chargé de recherche au CNRS, directeur adjoint de l'Institut des sciences sociales du politique (ISP), Université Paris-Nanterre. 

 

Abysses, des mondes pluriels à préserver 

Mardi 4 novembre à 14h30

La plupart des fonds océaniques se situent à plusieurs centaines voire milliers de mètres sous la surface de l’océan dans une obscurité quasi-totale. Si les abysses restent largement inaccessibles aux humains, les grandes profondeurs marines sont le milieu de vie d’une multitude d’espèces en étroites interactions dont l’exploration révèle, petit à petit, les liens avec le relief des fonds, les phénomènes géologiques et les courants marins. 

Décrire la mosaïque de ces paysages et de leurs communautés reste difficile et complexe, malgré les progrès permis par les nouveaux outils d’étude et de cartographie des grands fonds. Nous savons déjà en revanche que les espèces remarquables, parfois rares, qui les peuplent et leurs tissus d’interaction sont vulnérables aux perturbations liées au réchauffement global et qu’elles sont soumises à toutes sortes de destructions par les activités humaines qui se développent en profondeur.  

Protéger ces habitats et leur biodiversité de ces dégradations est aujourd’hui un enjeu majeur pour leur permettre de répondre et s’adapter aux perturbations du climat. C’est aussi une urgence pour pouvoir en explorer la richesse et en préserver le rôle essentiel dans le bon état des écosystèmes océaniques pour les temps à venir. 

 Avec Nadine Le Bris, professeure à Sorbonne Université membre de l'Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité (ISYEB) du MNHN.