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Questions-santé vous apporte une réponse documentaire dans le domaine de la santé dans un délai de 72h (du mardi au samedi)
Nous vous invitons à interroger l’ensemble des réponses que nous avons déjà rédigées ou l’un des dossiers thématiques que nous avons élaborés. Si vous n’avez pas trouvé de réponse adaptée à votre demande, n’hésitez pas à poser votre question sur notre formulaire (en bas de page)

 

Maladie persistante

Question

Bonjour, 1 personne malade atteinte d’épilepsie sévère avec décharge au cerveau, avec traitement lourd (4390 neuroleptiques par an depuis 1988) à ce jour, a-t-elle le droit de travailler. Merci

Réponse

Bonjour,

Vous souhaitez savoir si une personne souffrant d’épilepsie et prenant un traitement lourd, peut travailler.

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre service mais nous vous rappelons que Questions-santé est un service documentaire animé par des documentalistes. C’est pourquoi, comme indiqué sur notre portail, nous ne pouvons donner d’avis médical. Seul le médecin qui suit ce malade pourra lui donner un avis pertinent.

Cependant et à titre d’information générale, nous vous proposons de consulter plusieurs documents portant sur la problématique épilepsie / travail.

Tout d’abord, le site de l’Assurance maladie propose un dossier sur l’épilepsie dont une partie est consacrée à La vie professionnelle en cas d’épilepsie :
 

En général, les personnes atteintes d’épilepsie bien équilibrée par le traitement peuvent exercer une activité normalement et sans risque.
L'épilepsie nécessite parfois des aménagements de poste, réalisés avec le médecin du travail. Dans ce cas, c’est à la personne de solliciter les services médicaux concernés.

En cas de persistance de crises d'épilepsie, un certain nombre de professions peuvent être contre-indiquées, à savoir :

  • celles impliquant une activité sur des machines dangereuses (ex. : menuisier), la conduite d’engins ou des interventions en hauteur, ainsi que celles liées à la sécurité ;
  • celles relevant d’un accès réglementé (enseignant, pompier professionnel, membre de la marine marchande, etc.)

Certaines personnes souffrant d’épilepsie sévère sont amenées à travailler dans le milieu dit "protégé" (ex. : entreprise adaptée, Établissements et Services d’Aide par le Travail ou "ESAT"). Dans certains cas, la rémunération liée à cette activité est cumulable avec l’allocation aux adultes handicapés (AAH).
Pour plus d’informations sur ce sujet, vous pouvez vous adresser à :

  • une assistante sociale ;
  • votre Maison départementale des personnes handicapées.

[…]

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/epilepsie/epilepsie-vie-quotidienne

Voici les coordonnées de la MDPH de votre département :
https://www.vaucluse.fr/nos-services/solidarites/maison-departementale-des-personnes-handicapees-mdph-788.html

La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) propose quant à elle un guide intitulé : Épilepsies et handicap : Guide d’appui pour l’élaboration de réponses aux besoins des personnes présentant une épilepsie (septembre 2016)
Voir notamment la rubrique 6. Les réponses possibles pour l’accès et le maintien dans l’emploi (pp.66-70)
https://www.cnsa.fr/documentation/cnsa-dt-epilepsie-02-10-2016.pdf

Enfin, vous pouvez parcourir le site de l’association Epilepsie France, et notamment le dossier sur l’emploi dont voici la conclusion :

… en fin de compte
La personne épileptique doit examiner avec réalisme et en toute sincérité, le type d'emploi qu'elle peut solliciter face à une offre d'emploi et en considération de son cas personnel ; elle doit décider si la R.T.H. peut présenter plutôt des avantages ou plutôt des inconvénients. Elle peut être aidée dans cette réflexion par son médecin traitant, par la CDAPH et par les associations comme Epilepsie-France. Si, comme tant d'autres, dans une conjoncture économique défavorable, la personne épileptique ne trouve pas d'emploi, elle ne doit cependant pas demeurer inoccupée ; il lui faudra impérativement trouver des alternatives à un emploi stable à plein temps ; la solution peut être un emploi à temps partiel, un travail temporaire, le bénévolat ou encore la reprise d'études ou de formations.
Elle ne doit surtout pas rester inactive et s'isoler.

http://www.epilepsie-france.com/lepilepsie/au-quotidien/emploi.html

Vous pouvez aussi prendre contact avec la Délégation départementale du Vaucluse

Monsieur Denis MORANDEAU
84200 CARPENTRAS
Email : 84@epilepsie-france.fr
Permanences téléphoniques :

  • Cécile Pierron (déléguée suppléante) de 9h à 11h du lundi au samedi au

07 87 38 77 19

  •  Denis Morandeau (délégué) en-dehors des heures de bureau toute la semaine au 06 10 41 07 71

http://www.epilepsie-france.com/no/notre-association/pres-de-chez-vous.html

Nous espérons que ces informations vous seront utiles et vous permettront d’enrichir le dialogue avec différents professionnels de santé ou du social.

Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé.

L’Equipe des documentalistes de Questions-santé,
Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.
Service Questions-santé            
http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/

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