Gynécologie Grossesse Traitements Dystrophie ovarienne 02 avril 2023 Question Ma copine souffre de la dystrophie ovarienne bilatérale,son utérus est vide et homogène. Quelles sont les conséquences et les solutions ??? Merci Réponse Bonjour, Votre amie souffre de dystrophie ovarienne, appelée également syndrome des ovaires polykystiques. Vous souhaitez en connaitre les conséquences et les solutions thérapeutiques éventuelles. A titre d’information générale, nous vous proposons 3 extraits d’un dossier de l’Assurance maladie (France) : - Comprendre le syndrome des ovaires polykystiques (31 mars 2023)Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal, fréquent chez les femmes en âge d’avoir des enfants. Ce trouble est la première cause d’infertilité. Des facteurs génétiques et environnementaux en seraient à l'origine. […] Le SOPK est aussi connu sous les noms de dystrophie ovarienne, de polykystose ovarienne ou encore de syndrome de Stein-Leventhal. […]https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/syndrome-ovaires-polykystiques/comprendre - Symptômes, diagnostic et évolution du syndrome des ovaires polykystiques (31 mars 2023)L’évolution du syndrome des ovaires polykystiques Le SOPK peut entrainer des complications diverses à long terme. - le surpoids et le syndrome métabolique […] - l’infertilité, plus fréquente en cas de SOPK […] - Une grossesse souvent compliquée […] - Les autres complications du SOPK […]https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/syndrome-ovaires-polykystiques/symptomes-diagnostic-evolution - Le traitement du syndrome des ovaires polykystiques (31 mars 2023)Le traitement du syndrome des ovaires polykystiques est uniquement symptomatique. Il repose sur une modification de son hygiène de vie, la prise éventuelle de certains médicaments, le suivi de possibles complications et la prise en charge de l'infertilité. L’objectif du traitement du syndrome des ovaires polykystiques Il n'existe pas de traitement pour guérir le SOPK. Le traitement est donc uniquement symptomatique et il doit être suivi par la patiente jusqu’à la ménopause. Il vise à : corriger les symptômes liés à l’hyperandrogénie (acné, hirsutisme, etc.) ; restaurer les cycles menstruels pour augmenter les chances de fertilité et protéger la patiente des risques de cancer de l’endomètre ; améliorer des anomalies métaboliques et en particulier la glycémie ; corriger un surpoids, si nécessaire ; induire une ovulation si une grossesse est désirée. Ainsi, ce traitement repose sur une modification de son hygiène de vie, un traitement médicamenteux, si nécessaire et la surveillance de certains symptômes. Pour les femmes infertiles, des solutions leur sont aussi proposées. […] Syndrome des ovaires polykystiques : quel traitement en cas d'infertilité ? Une prise en charge de l'infertilité est possible. Avant de commencer ce type de traitement, il est nécessaire de s’assurer qu'il n'existe pas d'autres facteurs à l'origine de l'infertilité telles qu'une anomalie anatomique des trompes utérines ou, chez l'homme, des anomalies du sperme, par exemple, ce qui modifierait la démarche thérapeutique. L’induction d’ovulation ou stimulation ovarienne L'induction de l'ovulation consiste à prendre des médicaments pour provoquer l'ovulation. Elle est reconnue comme étant la première étape de traitement de l’infertilité en cas de SOPK. Le citrate de clomiphène est le traitement préconisé en première intention.De nouveaux traitements ont émergé, comme le létrozole, inhibiteurs de l’aromatase. Il a l'avantage d’induire moins de grossesses multiples (au minimum 2 fœtus) que les autres traitements d’induction d’ovulation. Cependant, l’autorisation de mise sur le marché pour l'utilisation de ce médicament dans ce type de prise en charge n’est, à ce jour, pas en vigueur en France. En cas d'échec, les gonadotropines injectables sont utilisées en deuxième intention. En fonction du traitement choisi par le médecin, la patiente (et son partenaire) doit être informée des risques de grossesses multiples. La chirurgie ovarienne par drilling en cas de SOPK La chirurgie ovarienne par « drilling » est une technique chirurgicale coelioscopique. Elle consiste à effectuer des micro-perforations dans la couche superficielle des ovaires afin d’obtenir des ovulations normales et des grossesses spontanées. Ce type de chirurgie permet un rétablissement des ovulations dans environ 50 % des cas. Elle peut être proposée : après échec des traitements par citrate de clomiphène ou en cas de résistance à ce type de traitement ; en alternative avec les traitements d’induction d’ovulation par gonadotropines ; en alternative au recours à la fécondation in vitro, qui produit potentiellement plus d’effets secondaires chez les patientes ayant un SOPK ; en première intention si une cœlioscopie est indiquée pour d’autres raisons que le problème d’ovulation (problème tubaire, endométriose, etc.). La fécondation in vitro La fécondation in vitro (FIV) est l'une des techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP). Elle représente l’étape ultime de prise en charge chez les patientes ayant le SOPK, après échec des inductions d’ovulation ou en alternative avec la chirurgie ovarienne.https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/syndrome-ovaires-polykystiques/traitement Nous espérons que ces informations vous seront utiles et restons à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé. Service Questions-santé http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/ Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !