Fonction sexuelle

Bonjour,

Vous recherchez des informations sur l’impact de l’exercice physique sur la dysfonction érectile.

De nombreux sites de vulgarisation scientifique évoquent effectivement cet effet positif de l’activité physique.

- Assurance maladie
Troubles de l'érection ou impuissance : que faire et quand consulter ? (09 juin 2023)

En cas de problèmes d'érection, commencez par adopter une bonne hygiène de vie : alimentation équilibrée sans abus d’alcool, arrêt du tabac, activité physique. Si vos troubles d’érection persistent, ne dramatisez pas et consultez votre médecin.
[…]
 Lutter contre l'impuissance en améliorant son hygiène de vie
Vous pouvez commencer par adopter de nouvelles habitudes de vie.

Privilégiez une alimentation équilibrée en limitant votre consommation de produits gras, sucrés et salés.

Pratiquez si possible une activité physique régulière. […]

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/troubles-erectiles-erection/que-faire-quand-consulter

- Vidal (site de référence sur l’information sur les produits de santé)

Conseils aux patients
La dysfonction érectile est une maladie ; il faut en convaincre le patient qui a souvent honte de se rendre à la pharmacie pour y chercher son traitement.
La ou le partenaire a un rôle important dans la prise en charge : son manque d'implication (désintérêt, refus d'un rapport programmé) est responsable d'au moins un tiers des arrêts ou échecs du traitement. L'information doit donc être dispensée au couple pour s'assurer de son entente sur ce point.

Le traitement est symptomatique.

La première étape du traitement est la modification du style de vie : arrêt du tabac, exercice physique et prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire.

https://www.vidal.fr/maladies/recommandations/dysfonction-erectile-1697.html#prise-en-charge

Des sites de sociétés savantes et des articles écrits par des urologues, évoquent également ce bénéfice de l’activité physique sur les problèmes d’érection.

- Société française d’urologie :
Santé de l’homme : Rôle de l’urologue dans la prise en charge globale de l’homme de plus de 50 ans (2013)

Prévention et éducation thérapeutique :
La prise en charge des facteurs de risque est importante car les changements d’habitudes alimentaires, l’initiation d’une activité physique régulière, la perte d’un surpoids, l’équilibre du diabète, l’arrêt du tabagisme, le traitement de l’hypertension, d’une dyslipidémie permettent ou d’améliorer une dysfonction érectile déjà présente, ou de prévenir la survenue, réduisent à terme la morbidité cardiovasculaire. […]
Il est important d’informer le patient et de l’inviter à perdre du point [poids] :
-  une perte de poids de 10% par exemple permet une amélioration de l’ordre de 30% de la fonction érectile ;
- débuter une activité physique à la cinquantaine, lorsqu’il n’y a pas de contre-indications, permet de réduire le risque de survenue d’une DE [dysfonction érectile] d’environ 70%. (p.15)

https://www.urofrance.org/fileadmin/medias/congres-francais-urologie/2013/presse/6-sante-homme.pdf

- Dysfonction érectile / T. Besombes, A. Goujon, F. Desgrandchamps, P. Meria, A. Giwerc. - EMC - Urologie 2022;41(2):1-9 [Article 18-700-A-10].         

Modification du mode de vie
Les études récentes montrent que cibler certains facteurs de risque de dysfonction érectile comme le tabac, la consommation d'alcool, l'obésité et le manque d'activité physique peut permettre d'améliorer celle-ci [26, 27, 28]. Dès lors, l'arrêt de ces facteurs de risque doit se révéler indispensable.

L'arrêt du tabac ou la diminution permet une amélioration de la dysfonction érectile de même que la perte de poids ainsi que l'augmentation de l'activité physique [29].

L'éviction des traitements favorisants doit également être recherchée (Tableau 2).

https://www.em-consulte.com/article/1534467/dysfonction-erectile

Pour aller plus loin et comprendre les mécanismes mis en jeu, nous vous proposons des extraits d’articles scientifiques repérés sur Medline via l’interface Pubmed Medline est une base de données bibliographique multilingue produite par la National Library of Medicine (NLM™) aux Etats-Unis dans tous les domaines biomédicaux. C’est la base de données de référence en sciences biomédicales.

Pour plus de simplicité, nous vous proposons les traductions données par le traducteur Deepl.com.

- Exercise training causes a partial improvement through increasing testosterone and eNOS for erectile function in middle-aged rats / Dae Yun Seo, Sung Ryul Lee, Hyo Bum Kwak, Hyuntea Park, Kyo Won Seo, Yeon Hee Noh , Kang-Moon Song, Ji-Kan Ryu, Kyung Soo Ko, Byoung Doo Rhee, Jin Han. - Experimental Gerontology (2018 Jul 15:108:131-138)
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29627420/

Résultats : Les groupes d'âge moyen présentaient une augmentation du poids corporel par rapport aux groupes jeunes, mais l'entraînement physique a atténué l'augmentation du poids corporel induite par le vieillissement. Les groupes d'âge moyen avaient une masse testiculaire plus faible que les groupes jeunes, mais l'entraînement physique a atténué les diminutions de la masse testiculaire induites par le vieillissement. L'entraînement physique a augmenté les niveaux de testostérone sérique dans les groupes jeunes et d'âge moyen. Cependant, les niveaux d'hormone lutéinisante, d'hormone folliculo-stimulante et de prolactine n'ont pas changé d'un groupe à l'autre. Le groupe MC a montré une diminution des niveaux de protéines p-eNOS par rapport au groupe YC. Cependant, l'entraînement physique a protégé contre la diminution induite par le vieillissement des niveaux de protéines eNOS et p-eNOS dans le pénis. Il est intéressant de noter que l'entraînement physique a également augmenté les niveaux de protéines α-SMA et la PIC maximale dans le groupe d'âge moyen.
Traduit avec www.DeepL.com Translator (version gratuite)

- Physical activity as an adjunct treatment for erectile dysfunction / Mark S Allen. - Nature Reviews Urology (2019 Sep;16(9):553-562)
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31239541/

De plus en plus de données suggèrent que l'activité physique et la modification du mode de vie en général peuvent avoir un effet bénéfique sur la fonction érectile, avec des tailles d'effet comparables aux options thérapeutiques établies telles que la thérapie à la testostérone et les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5. Malgré ces preuves, les médecins de premier recours reçoivent rarement des informations essentielles sur les mécanismes sous-jacents par lesquels l'activité physique fonctionne en tant que traitement, ce qui nuit gravement à la crédibilité du traitement, tant pour le médecin que pour le patient. L'activité physique est associée à des adaptations psychologiques et métaboliques compatibles avec les adaptations requises pour le traitement de la dysfonction érectile (DE). Ces adaptations comprennent l'augmentation de l'expression et de l'activité de l'oxyde nitrique synthase, le renforcement de la fonction endothéliale, l'augmentation aiguë de la testostérone, la diminution du stress et de l'anxiété et l'amélioration de l'image corporelle. L'utilisation de l'activité physique en tant qu'option de traitement de première ligne de la dysfonction érectile est limitée, et des directives explicites en matière d'activité physique pour le traitement de la dysfonction érectile sont nécessaires. Ces directives devraient inclure non seulement un programme d'exercices suggéré, mais aussi des lignes directrices pour la communication médecin-patient qui pourraient améliorer la réceptivité du patient et la poursuite de la thérapie. Une compréhension de la manière dont l'activité physique affecte la fonction érectile, ainsi que de son efficacité dans le traitement de la dysfonction érectile par rapport à d'autres traitements établis, peut être utile aux urologues et aux médecins de premier recours à la recherche d'options de traitement non invasives pour les hommes présentant une fonction érectile médiocre.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator  (version gratuite)

- Erectile dysfunction, physical activity and physical exercise: Recommendations for clinical practice /  Ylenia Duca, Aldo E Calogero, Rossella Cannarella, Filippo Giacone, Laura M Mongioi, Rosita A Condorelli, Sandro La Vignera. - Andrologia (2019 Jun;51(5):e13264)
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30873650/

Résumé
La dysfonction érectile pourrait être un signe précoce de dysfonctionnement endothélial et, par conséquent, de maladies cardiovasculaires, avec lesquelles elle partage de nombreux facteurs de risque. Parmi les facteurs de risque réversibles, la sédentarité est l'un des plus importants. Il a été démontré que l'exercice physique régulier améliorer la fonction érectile par différents mécanismes impliquant le métabolisme du glucose et des lipides, la régulation de la pression artérielle, la production d'oxyde nitrique et la modulation hormonale. En outre, l'exercice physique a une synergie avec les médicaments couramment utilisés dans le traitement de l'impuissance.

Étant donné que de nombreux patients souffrant de dysfonction érectile peuvent avoir une maladie cardiovasculaire sous-jacente, l'évaluation du risque cardiovasculaire individuel est obligatoire avant de prescrire un exercice physique.

Lorsque l'exercice n'est pas contre-indiqué, il convient de choisir le protocole le plus approprié en tenant compte des caractéristiques individuelles du patient.

Les protocoles aérobiques et anaérobiques/de résistance ont tous deux prouvé leur efficacité.

Cependant, les études méta-analytiques montrent que l'exercice aérobie d'une intensité modérée à vigoureuse est plus efficace pour améliorer l'érection.

La testostérone est un modulateur important de la performance physique, et ses taux sanguins doivent toujours être évalués chez les patients souffrant de dysfonction érectile. »
Traduit avec www.DeepL.com/ Translator (version gratuite)

En tant que documentalistes, nous ne sommes pas en mesure d’écrire un article sur ce sujet mais nous espérons que ces informations vous permettront de mieux comprendre pour quelles raisons, l’activité physique est bénéfique aux problèmes de dysfonctionnement érectile.

Nous restons à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé.

L’Equipe des documentalistes de Questions-santé,
Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.
Service Questions-santé            
http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/